Description
Durant mon parcours professionnel, j'ai eu la chance de pouvoir expérimenter différents postes au sein des médias. J'ai pu ainsi construire progressivement une culture générale nécessaire à la bonne conduite d'un projet audiovisuel, de comprendre les enjeux et les difficultés propres aux différents métiers qui entrent dans la chaîne de production.
La radio, en tant qu'animateur, technicien et journaliste, m'a appris le sens du rythme, de l'anticipation, du travail sous pression et m'aura laissé l'amour de l'expression orale.
Le journalisme reporter d'images m'a appris à me diversifier en ajoutant à la voix, le cadrage, le son, le montage et un peu de postproduction mais en prenant conscience aussi des limites de ce système car à un certain niveau d'excellence, la spécialité s'impose!
Trouvant aussi plus honnête la fiction que le journalisme qui prétend à l'objectivité, le point de vue d'auteur sur le fond et la forme, la subjectivité assumée de la fiction m'attiraient de plus en plus, une page se tournait!
Ensuite, l'enseignement m'a conforté dans l'idée que ce qui m'intéressait fortement dans l'audiovisuel, c'était l'éducation, la sensibilisation par le divertissement et l'émotion qui en découle!
Enfin, la vidéo institutionnelle m'a permis de réaliser des productions plus élaborées dans des délais très courts mais avec un soin apporté à la postproduction.
Aujourd'hui, ce qui m'intéresse dans l'idée d'apprendre à réaliser et scénariser, c'est l’opportunité de divertir, de s’engager, d’éduquer et de sensibiliser par la conception d'oeuvres plus élaborées, plus esthétiques et personnelles.
J'ajouterais que la fiction est un vaste champ d'entraînement à la vie et nous aide à la penser, à l'imaginer et à la renouveler. La fiction peut déclencher, selon moi, un processus de narration d'une histoire de vie alternative, un peu comme au retour d'un voyage, on se sent neuf!
Références (liens)
