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Carlos est un homme implacable dans la négociation de contrats. Il vit et travaille à Bruxelles. Son talent et les contacts de sa mère, haut fonctionnaire des Nations Unies, sont sur le point de le porter au pinacle: un salaire à sept chiffres et un poste à New York avec Odile, son épouse, la seule femme capable de lui mettre du plomb dans la cervelle et de faire de lui un père. Pour cette promotion, il doit d’abord se rendre en Afrique et user de ses bons offices pour résoudre un enlèvement qui compromet la signature d’un gros contrat. Bien que peu expert dans ce type de conflits, c’est tout de même lui qui est le mieux placé: le leader des terroristes est un ancien ami, de l’époque où Carlos travaillait comme coopérant dans le pays. Or, ce rapt n’est que la partie émergée de l’iceberg d’une conspiration dans laquelle toutes les apparences sont trompeuses et où les kidnappeurs sont les victimes ; Carlos devra affronter non seulement le milieu corrompu et hostile d’un gouvernement soutenu par les grandes corporations occidentales, mais également ses décisions d’autrefois. Des décisions qui vont affecter les personnages actuels dans leur quotidien. Le projet personnel se fond avec le professionnel, et Carlos se retrouve devant le plus grand dilemme de sa vie : vendre son âme au diable ou oser demain regarder son fils dans les yeux. L’intrigue de Black Beach (nom d’un prison à la sinistre réputation en Guinée Equatoriale) lève le voile sur un engrenage à la fois gigantesque, complexe qui sous-tend aujourd’hui tous les conflits dans n’importe quel partie du monde.. un monde gouverné par une élite entrepreneuriale dénouée de tout scrupules et capable de manipuler les politiques internationales au point de se faufiler jusqu’aux Nations Unies.
