Session 18

Soutien à l’audiovisuel bruxellois : 13 projets financés lors de la 18ème session de screen.brussels

Pour sa 18ème session, screen.brussels investit 1,1 million d’euros dans la production de 13 projets, devant générer plus de 8,6 millions en dépenses audiovisuelles à Bruxelles. La sélection de projets a été singulièrement difficile, puisque 30 demandes de financement ont été valablement déposées. Très majoritairement produits par des sociétés de production bruxelloises (12/13), on notera la présence de 9 femmes (sur 20) à la réalisation (45%). Les projets se répartissent en 7 longs-métrages de fiction, 2 projets d’animation, 3 documentaires et 1 collection de courts-métrages. En outre, 85% des projets (11/13) sont des majoritaires belges.

7 longs-métrages de fiction

Augure

Long-métrage produit par Wrong Men (Saint-Gilles) et coproduit avec New Amsterdam (Pays-Bas) et Serendipity Films (Belgique). Réalisé et écrit par Baloji Tsihani (Gand), musicien reconnu et artiste multidisciplinaire. Il y a Koffi, l’exilé. Il y a quinze ans, il est parti en Europe pour donner à sa vie une nouvelle couleur. De diplôme: il n’a jamais vu l’ombre, mais il a rencontré́ l’amour. Selma. Pour fêter leur mariage et l’arrivée prochaine d’une nouvelle tête dans leur foyer, le couple décide de revenir pour renouer avec la famille. Un retour que Koffi appréhende, mais qu’il sait nécessaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il avait raison. Sa mère, Mama Mujila, l’a toujours rejeté à cause de la tache de vin qui défigure son visage : une marque de sorcellerie, selon elle. Et ce n’est rien en comparaison de sa réaction lorsqu’elle découvre la couleur de peau de sa future belle fille... Essentiellement tourné en République Démocratique du Congo, ce projet comptera 65 jours de post-production à Bruxelles. La caméra et l’éclairage seront pris en charge par Eye-Lite (Schaerbeek) et le bruitage et la post-synchro par le Studio L’Équipe (Evere). Tandis que 4 technicien.ne.s dont trois chef.fe.s de postes seront mobilisé.e.s, on retrouve au casting 4 rôles secondaires incarnés par des comédien.ne.s bruxellois.e.s : Marc Zinga (La miséricorde de la jungle, Les Rayures du Zèbre, Bienvenue à Marly-Gaumont), Lucie Debay (Une vie démente, Nos batailles).

Chiennes de vie

Produit par Helicotronc (Saint-Gilles), ce long-métrage est réalisé et écrit par Xavier Seron (Bruxelles). Il signe ici son second long-métrage après « Je me tue à le dire ». Il vient en outre de remporter le Magritte 2022 du meilleur court-métrage avec Sprötch. Il s’agit d’un projet soutenu par le Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de l’aide à la production légère. Tom consent à recueillir le chien de son défunt voisin. Seul problème, cette bestiole, en apparence inoffensive, semble avoir poussé son maître au suicide et vouloir lui faire la peau. Comédienne et égérie d’une célèbre marque de parfum, Greta est anéantie. Son chien et son assistante sont morts écrasés par un camion. Elle rencontre Charlotte et lui propose de remplacer son assistante... à moins qu'il ne s'agisse de remplacer son chien ?

La production viendra donc déposer ses caméras à Bruxelles durant 20 jours, soit la totalité des jours de tournage prévus. Il en sera de même pour la post-production avec 87 jours effectués à Bruxelles. L’intégralité de l’équipe technique – soit 30 personnes - est bruxelloise ; des chef.fe.s de poste à la post-production. Les personnages seront campés également par comédien.ne.s bruxellois.e.s.

La vierge à l’enfant

Long-métrage produit par Playtime Films (Forest) coproduit avec Polar Bear (Flandre). Le projet est réalisé par la bruxelloise d’origine kurde Binesva Berivan. Formée à l’INRACI, la réalisatrice a également écrit le scénario en compagnie de David Lambert. Avesta, une jeune immigrante kurde yézidie, enceinte de sept mois, rescapée de l’enfer de Daech, n'a qu'une idée en tête : se venger de l'homme qui l’a réduite en esclavage. Dès son arrivée à Bruxelles, elle localise et agresse les différents membres de la famille de son bourreau afin de le faire sortir de la clandestinité liée à l’Etat Islamique et de le traîner devant les tribunaux. En parallèle, Avesta trouve asile dans un centre de réfugiés à Bruxelles. Malgré son mutisme post-traumatique, elle y rencontre Yassemine, une interprète d'origine kurde qui lui offre son soutien et tente de la faire parler.

Une grande partie du tournage se tiendra à Bruxelles (25 jours sur 27), et toutes les journées de post-production, à savoir 170, seront effectuées à Bruxelles. Ce long-métrage fera la part belle aux décors bruxellois, valorisés au travers de lieux reconnaissables et typiques de la capitale. Les 20 technicien.ne.s participant au projet sont tous bruxellois.e.s, ainsi que deux rôles principaux. Au casting figurent les comédien.ne.s Flonja Kodheli (Bota, Hors les murs), Isabelle de Hertogh (Paris pieds nus, Illusions perdues, 8 rue de l’humanité), Evin Ahmad, Laëtitia Eïdo (Mon fils, L’homme de la cave), et Barbara Sarafian (Brasserie romantique). Parmi les prestataires, nous retrouvons les schaerbeekois KGS pour la machinerie, Eye-Lite pour l’éclairage, TSF pour la caméra, ainsi que Manneken-Pix (Ixelles) pour la post-production image, Boxon (Ixelles) pour la post-production son, Benuts Brussels (Etterbeek) pour les VFX, et Studio Babel (Anderlecht) pour les traductions et sous-titrages.

La nuit se traine

Produit par Daylight Films (Bruxelles), et coproduit avec Formosa Productions (France), et A Private View (Gand). La camionnette de Mady se fraye un passage dans la nuit bruxelloise enfiévrée par la répression policière latente d’une manifestation Black Lives Matter en mémoire de Souleymane Diallo, mort une nuit précédente sous les coups de policiers.

« La nuit se traine » est le premier long-métrage de Michiel Blanchart (Bruxelles), écrit et réalisé par ce dernier, et dont le court-métrage « T’es morte Hélène » est en lice pour les Oscars 2022. La caméra et l’éclairage seront assurés par Eye-Lite (Schaerbeek) et la post-production image par Manneken-Pix (Ixelles). Toute l’action se passera à Bruxelles (25 jours de tournage sur 35), et 95 jours seront consacrés à la post-production. La ville sera un personnage et mettra en valeur des lieux tels que la gare du Nord, le Palais de Justice, l’ascenseur des Marolles, la place des Palais, ou encore le parc Royal.

L’étoile filante

Ce long-métrage est produit par Courage mon amour films (Anderlecht) avec Moteur S’il Vous Plait (France), écrit et réalisé par Fiona Gordon et Dominique Abel. Les deux réalisateurs burlesques ont réalisé 4 longs-métrages salués par la critique dont « Rumba » et « Paris pieds nus ». Ils sont à la fois auteurs, scénaristes, réalisateurs, interprètes et producteurs de leurs propres projets. L’Étoile filante est un petit bar niché dans le vieux centre de Bruxelles. Il est tenu par Katoko, une patronne qui, sous des airs réservés, cache un tempérament explosif. Son compagnon est Boris, barman discret au passé militant trouble. La routine de L’Étoile filante se trouve bouleversée un soir où Georges, victime d'un attentat en 1986, en retrouve son auteur : Boris. Georges fait irruption dans le bar, armé et déterminé à se venger, mais il est interrompu par l'arrivée inopinée de leur fidèle employé TIM, ex-militaire, portier du bar.

Toute la préparation du projet, et une partie du tournage se déroulera à Bruxelles, en extérieur (17 jours de tournage à Bruxelles sur les 44). 100 jours de post-production sur les 142 planifiés se dérouleront dans la capitale belge. Dans les prestataires annoncés, la post-production son est gérée par Alea Jacta (Saint-Gilles), le laboratoire par L’Equipe (Evere), le générique et les SFX par Benuts Brussels (Etterbeek) et la caméra et l’éclairage par TSF (Schaerbeek). Le casting sera composé de Fiona Gordon et de Dominique Abel, les deux scénaristes et réalisateurs, mais également de Bruce Ellison (Panique au village, Kill Me ; Please), de Kaori Ito (Le bruit des gens autour), de Philippe Martz (Paris pieds nus, Rumba) et de Bruno Romy (Le bar des amants, Rumba). Le projet mobilisera en tous 6 technicien.ne.s bruxellois.es.

Le syndrome des amours passées

Ce long-métrage est produit par Helicotronc (Saint-Gilles) avec Tripode productions (France), écrit et réalisé par Raphaël Balboni et Ann Sirot (Bruxelles). Le duo a réalisé des courts-métrages dont « Des choses en Commun » qui fait partie de « La Belge Collection Vol. 1 » et le long-métrage « Une vie démente », film salué par la critique (12 nominations et 7 Magritte 2022)., deux projets déjà soutenus par screen.brussels.

Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des amours passées“. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex. Les 35 jours de tournage seront effectués à Anderlecht, ainsi que 125 jours de post-production qui auront lieu dans la capitale. Le casting sera composé de Lazarre Gousseau (Premières solitudes, Les hautes herbes), Lucie Debay (Une vie démente, Nos batailles), Vincent Lecuyer (JCVD, Bienvenue à Marly-Gomont, Je me tue à le dire, Pandore), Hervé Piron, Ninon Borsei, et Marie Lecomte. Plusieurs technicien.ne.s bruxellois.e.s seront mobilisé.e.s. Eye-Lite (Schaerbeek) se chargera de la caméra et de l’éclairage et KGS (Schaerbeek) se chargera de la machinerie. En tous, ce seront 10 technicien.ne.s dont 3 chef.fe.s de postes qui seront mis à contribution sur le projet.

Les tortues

Long-métrage produit par Artémis Productions (Schaerbeek), coproduit avec Christal Films Productions (Québec) et W2 (USA). Le projet est réalisé et écrit par David Lambert. Il s’agira du 4ème long métrage du bruxellois après « Troisième noce » déjà soutenu par sceen.brussels. Thom et Henri ont connu les joies du mariage gay, mais après 35 ans de vie commune, l’amour devient vache. C’est l’heure du divorce.

L’entièreté du tournage se déroulera à Bruxelles (25 jours sur 25). Bruxelles sera un personnage à part entière et seront mis à l’honneur des lieux tels que le Palais de Justice et la Place du Jeu de Balle. Le casting est composé de Olivier Gourmet (Rosetta, Le parfum de la dame en noir, Le mystère de la chambre jaune), Dave Johns (Moi, Daniel Blake), Vanessa Van Durme, Brigitte Poupart, et Ikram Aoulad (De collega’s 2.0). Le projet comptera sur la collaboration de près de prestataires reconnus pour la post-production et la location du matériel, ainsi que sur 37 technicien.ne.s bruxellois.es. dont tous les chef.fe.s de poste.

2 projets d’animation

Sirocco et le royaume des courants d’air

Long-métrage d’animation produit par Take Five (Saint-Gilles) et Sacrebleu Productions (Paris), réalisé par Benoît Chieux (Bruxelles) et écrit par Benoît Chieux et Alain Gagnol. Juliette et Carmen, deux sœurs intrépides de 4 et 8 ans, se retrouvent projetées par accident dans le royaume des courants d’air. Ce monde fantastique est né de l’imagination fertile d’Agnès, leur voisine écrivaine. Dès le début leur voyage tourne mal. Les fillettes transformées en chats se retrouvent jetées en prison pour outrage, condamnée à devenir un animal de compagnie pour l’une, à être mariée de force au fils du maire pour l’autre.  Une partie essentielle de l’animation sera réalisée au studio Squarefish grâce au vivier de talents bruxellois, confortant la position de la Brussels Animation Valley sur la carte européenne. Boxon (Ixelles) se charge de la post-production son, et Manneken-Pix (Ixelles) et de la post-production image. 2 rôles secondaires sont portés par les voix de comédiens bruxellois : Pierre Lognay et Eric de Staercke (Le huitième jour, Les visiteurs : la révolution).

In the Labyrinth of Lies

Série d’animation produite par Belga Productions (Braine-l’Alleud) et coproduite avec Motionworks (Allemagne) réalisée par Thereza Strozyk et écrit par Paul Markurt et Andreas Völlinger. Thereza Strozyk a réalisé des séries et courts métrages en Allemagne. Ce projet est tiré d’un livre pour enfants best-seller en Allemagne. En 1985, Paul vit dans l’est de Berlin, la capitale de la RDA. Il est hébergé par sa grand-mère Liese. Les parents de Paul ont tenté de fuir avec lui à l'Ouest deux ans auparavant. Ils ont été arrêtés et envoyés en prison et Paul a été contraint de vivre dans un foyer pour enfants. Sa grand-mère l'a sauvé de ce foyer et depuis, il vit avec elle. Cette série d’animation bénéficiera de 245 jours de fabrication au Studio Souza (Koekelbergà) sur un total de 380, et la totalité de la post-production s’y déroulera également. Motionworks a déjà co-produit “Richard The Stock 2” avec Walking the Dog. Dame Blanche (Etterbeek) se chargera de la post-production image et du son. Une quinzaine de technicien.ne.s, dont 14 animateurs, seront mobilisé.e.s pour le projet.

3 Documentaires

Cette nuit-là

Documentaire produit par Thank You & Good Night productions (Ixelles) et co-produit avec Iota Production (La Hulpe), réalisé et écrit par Safia Kessas (Bruxelles).

Kenza Isnasi nous parle du meurtre raciste commis sur ses parents, le 7 mai 2002 à Schaerbeek. Le documentaire retracera un événement qui a marqué l’histoire de l’immigration marocaine en Belgique, à la lumière de faits nouveaux, et viendra questionner les responsabilités collectives. Les témoins de l’époque retraceront les faits dans le détail.

L’entièreté du tournage et de la post-production aura lieu dans la capitale. L’équipe technique est composée de 9 technicien.ne.s dont 7 femmes. Le projet bénéficie du soutien de prestataires tels que Audiosense (Evere), Boxon (Ixelles), et ADN (Schaerbeek).

Les miennes

Documentaire produit par Michigan Film et co-produit avec Visualantics Productions (Bruxelles) et Pivonka production (France), le documentaire est réalisé par Samira El Mouzghibati (Bruxelles). Cheffe monteuse sur plusieurs documentaires et formée à l’INSAS, elle réalise son premier long-métrage sur sa propre famille. Pourquoi ai-je été si catastrophée en apprenant que j’allais avoir une fille ? En 1966, mes parents se marient dans un village du Rif sans s’être jamais rencontrés. Ils s’installent deux ans plus tard à Bruxelles. En 1990, Fatiha leur première fille est mariée de force à son cousin, alors qu’elle a 17 ans. Chacune des quatre soeurs suivantes grandit, et se marie à son tour mais composent des unions à leur image : mariages d’amour, éphémères ou de longues durées, civils ou religieux,traditionnels ou arrosés de cocktails.

La production viendra donc déposer ses caméras à Bruxelles durant 8 jours à Bruxelles et la totalité de la post-production s’y déroulera. L’équipe technique sera composée de 8 personnes dont une cheffe monteuse, une étalonneuse et une ingénieure du son. Parmi les prestataires, on notera A Sound (Schaerbeek) pour le montage et le mixage son, Sonhouse (Koekelberg) pour le bruitage, Stempel (Anderlecht) pour le montage image, Eye-Lite (Schaerbeek) pour l’éclairage et Cobalt films (Bruxelles) pour les finitions et le générique.

Vizorek raconte Goethals

Documentaire produit par Switch on prod (Uccle). Réalisé par Hugues Jossa (Bruxelles), écrit par Philippe Henry (Bruxelles). Hugues Jossa est connu pour avoir réalisé des émissions TV telles que « Un dîner presque parfait », « L’amour est dans le pré », et « Expédition Pairi Daiza ». A l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Raymond Goethals né le 7 octobre 1921 à Forest et peu avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde, Alex Vizorek, autre illustre bruxellois, nous retrace la folle carrière du maître tacticien qu’il a tant admiré. Le tournage sera réparti sur 10 jours à Bruxelles et 19 jours seront attribués à la post-production. 9 technicien.ne.s seront mobilisé.e.s. Parmi les prestataires, nous retrouvons Okiswitch (Neder-Over-Heembeek) ainsi que RGB audio (Schaerbeek) au matériel son.

1 collection de courts-métrages

La Belge collection Vol. 2

Le projet est produit par Angie (Schaerbeek) et co-produit par Brussels Ciné Studio ABSL (Schaerbeek), et porté par 6 réalisateur.trice.s : Guillaume Kerbusch, Laura Petrone, Fred De Loof, Anne- Lise Morin (Bruxelles), Jessica Woodworth (Flandre) et Bouli Lanners (Belgique). Les courts-métrages sont écrits par les bruxellois.e.s Fred De Loof, Guillaume Kerbusch, Laura Petrone, Thomas Gunzig, Astrid Jansens, Anne-Lise Morin, et par Jessica Woodworth et Bouli Lanners. Après le beau succès de la première édition déjà soutenue par screen.brussels, "La Belge Collection" revient en présentant une nouvelle série de 4 courts-métrages 100% belges dont l'objectif est de promouvoir 16 nouveaux jeunes talents, acteurs et actrices belges, auprès du public et des professionnel.le.s dans notre pays, ainsi qu’à l’étranger. Bouli Lanners (Eldorado, Les géants, Nobody has to know), Jessica Woodworth (La cinquième saison, King of the Belgians), Fred De Loof (Totem, la série Baraki), Anne-Lise Morin (« Ce qui demeure », et co-scénariste de « Les intranquilles » de Joachim Lafosse) sont à la réalisation des 4 segments composant le long-métrage tandis que le fil rouge sera assuré par Laura Petrone (Baraki, L’Opera) et Guillaume Kerbusch (La trêve, Les rivières pourpres). Le parrain de ce second volume est Marc Zinga, acteur et récipiendaire du Magritte du meilleur Espoir Masculin en 2015.  La totalité des jours de tournage et de post-production se déroulent à Bruxelles. Ainsi, une équipe de 2 technicien.ne.s équivalents temps pleins sera mobilisée sur le projet, de même que l’expérience des prestataires comme Alea Jacta (Saint-Gilles) au montage et mixage son, Eye-Lite (Schaerbeek) à la caméra et à la lumière, KGS (Schaerbeek) à la machinerie, ADN (Schaerbeek) à l’étalonnage, et l’Equipe (Evere) à la post synchronisation et au montage.

Près de la moitié de réalisatrices

Sur les 20 personnes à la réalisation, on compte 9 femmes, soit 45% : Safia Kessas (Cette nuit-là), Theresa Strozyk (In The Labyrinth Of Lies), Laura Pétrone, Anne-Lise Morin et Jessica Woodworth (La belge collection), Binesva Berivan (La vierge à l’enfant), Samira El Mouzghibati (Les miennes), Ann Sirot (Le syndrôme des amours passés), Fiona Gordon (L’étoile filante).

Des projets majoritairement bruxellois…

La quasi-totalité de projets (tous sauf In the Labyrinth of Lies) sont portés par des sociétés de production établies en Région de Bruxelles-Capitale.

…et majoritairement belges

Tous les projets, à l’exception des 2 projets d’animation – soit 11/13 - sont écrits, réalisés et majoritairement financés en Belgique.

Retour pour la filière audiovisuelle bruxelloise.

En investissant dans le contenu des projets audiovisuels un montant de 1,143 million d’euros, screen.brussels contribue à mettre de nombreux talents bruxellois à l’ouvrage et de remplir les carnets de commande de sociétés spécialisées, entrainant un retour dans l’économie régionale de près de 8,7 millions d’euros, soit 7,6 euros pour chaque euro investi.