Fin d'année rime avec... méditerrannée, en tous les cas dans le paysage du cinéma Bruxellois. Pour la 24è édition, le Festival Cinemamed revient pimenter les salles bruxelloises. Un rendez-vous à ne pas manquer pour décvourir des films de qualité, ancrés dans le paysage méditerranéen et rencontrer personnalités, partager, débattre, sans oublier les concerts et les événements conviviaux. Les projections ont principalement lieu au Cinéma Palace et Cinéma Aventure, découvrez le reste des infos sur le site du cinemamed.
Et comme souvent, vous aurez l'occasion de (re)découvrir nombre de projets soutenus par screen.brussels, confectionnées avec créativité par nos talents de l'audiovisuel bruxellois! Un petit coup d'oeil sur le lineup, ci-dessous.
BXL
Rien de moins que l'ouverture du Festival Cinemamed fait honneur au cinéma bruxellois - jusque dans son titre. BXL, c'est un film de Monir Aït Hamou et Ish Aït Hamou, inspiré par leur propre enfance: Tarek, 27 ans, espoir du MMA, entrevoit l’opportunité d’offrir une vie meilleure à sa mère et à son petit frère, Fouad, en faisant carrière aux Etats-Unis. Fouad encaisse, il cherche sa propre voie. Pour réussir à Bruxelles, il leur faudra combattre la pression qui les entoure. Nos rêves sont-ils une bénédiction ou un fléau ?
La vierge à l'enfant
Un film de de Berivan Binevsa projeté dans la section Panorama.
Rescapée de l’enfer de Daech, Avesta, jeune Yézidie kurde, se rend à Bruxelles et n’a qu’une chose en tête: se venger de l’homme qui l’a réduite en esclavage. Entre une thérapie qui dévoile les violences qu’elle a subies et l’obligation d’être mère d’un enfant non désiré, Avesta tente de se faire entendre à tout prix.
Puisque je suis née
Un documentaire de de Jawad Rhalib présenté dans la compétition rêvolution. Pour Zahira, l’école est une chance qui lui permettra de réaliser ses rêves, de quitter la misère et de construire une vie meilleure que celle de ses parents. Zahira rêve de devenir professeure. Mais il ne suffit pas de rêver pour réussir…
Les miennes
Un documentaire de Samira El Mouzghibati : Cadette d’une sororie de cinq, Samira convoque sa famille, caméra au poing, pour une rare réunion censée « nous aider, sans devoir passer par un psy ou un imam ». Sa mère reste muette. Ce n’est qu’arrivée dans son village natal qu’elle dévoile ses secrets, ses regrets, sa force – et que se dessine, entre amour et rejet, le lien et l’héritage bouleversant qui les unit.