Session 22

Une sélection très bruxelloise pour la 22è session de screen.brussels  

Pour sa 22ème session, screen.brussels investit près d’1 million d’euros dans la production de 14 projets devant générer plus de 8 M€ en dépenses audiovisuelles en Région de Bruxelles-Capitale. La sélection s’est finalement portée sur 7 longs-métrages, 6 documentaires et 1 série d’animation dont voici les détails:    

7 longs-métrages 

BXL 

Long-métrage produit par Potemkino (Bruxelles) avec Versus production (Liège) réalisé et écrit par Ish et Monir Ait Hamou (Flandre et Bruxelles). Les frères Miloud (26 ans) et Fouad (12 ans) se voient offrir de manière inattendue une occasion rêvée d'échapper à leur vie compliquée à Molenbeek. Mais dans leur quartier, où les attentats de Paris et de Bruxelles laissent encore des traces tangibles, les occasions peuvent également disparaître aussi vite qu’elles sont arrivées. La totalité du tournage et de la post-production du projet – respectivement 30 et 150 jours - s’effectuent à Bruxelles. En tout, onze technicien.ne.s seront mobilisé.e.s, dont 4 chef.fe.s de poste, tandis que viennent prêter main forte les prestataires The Pack et Sonhouse (Koekelberg) à la post-production image et son, Eye-lite et KGS (Schaerbeek) à la location du matériel et à la machinerie. Ce long-métrage est un pur produit bruxellois, réalisé et porté par une équipe madeinbrussels, et ce jusque dans son titre.   

De l’art ou du Machond ? 

Long-métrage produit par Artémis Productions (Schaerbeek) et Le bureau films (France), réalisé et écrit par Stefan Liberski (Bruxelles).  Jean- Yves Machond  peintre conceptuel dont la carrière s’est vite interrompue suite à une série de déboires, décide de quitter Bruxelles et son métier de professeur pour s’installer à Étretat. Lieu d'incarnation, par excellence, de l’Impressionnisme, il se met en tête d'y trouver l’inspiration afin de délivrer au monde son oeuvre majeure qui lui vaudra enfin gloire et reconnaissance éternelle. Mais sa rencontre avec les gens du cru s’avèrera décisive dans l’accomplissement de son projet. La moitié du tournage (15/30 jours) et la quasi-totalité de la post-production (313/389 jours) seront effectués à Bruxelles. L’équipe, menée par le réalisateur bruxellois, comptera une quarantaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 3 chef.fe.s de poste. Le projet s’appuiera sur l’expertise des sociétés Eye-lite et KGS (Schaerbeek) pour le matériel caméra, électro et la machinerie, Citizen ciné services (Anderlecht) au matériel régie, Studio l’Équipe (Evere), Backstage (Schaerbeek) et Benuts (Ixelles) à la post-production et aux VFX. Déjà fort de plusieurs succès comme Tokyo Fiancée et Bunker Paradise, Stefan Liberski revient à la réalisation avec une comédie au casting haut en couleur : Benoît Poelvoorde, Gustave Kervern, Camille Cottin et Laurence Bibot et  François Damiens.   

La vocation 

Long-métrage produit par Wrong Men (Saint-Gilles) et Serendipity (Flandre) réalisé et écrit par Guérin Vandevorst (Bruxelles) et Sophie Muselle (Bruxelles).  Alexia, 25 ans, volontaire et idéaliste, arrive comme infirmière stagiaire dans le service fermé d’un hôpital psychiatrique, et rencontre Joëlle, l’infirmière en chef, qui lui apprend le métier. Alexia va être touchée par la colère de Beline, un patiente de 20 ans, qui pense qu’elle n’a rien à faire là. Malgré les avertissements de Joëlle sur la distance à garder avec les patients, Alexia va se rapprocher de Beline et s’investir à fond pour essayer de la faire sortir. Après La Part sauvage, Guérin Vandevorst revient avec un nouveau long-métrage et s’associe à Sophie Muselle, dramaturge et psychologue dont l’expérience avec le milieu de la prise en charge psychiatrique s’intègre depuis le début au projet. Une dizaine de technicien.ne.s dont 3 autres chef.fe.s de postes s’ajoutent à l’équipe de réalisation, et viennent prêter main forte les prestataires Eye-Lite et KGS (Schaerbeek) aux caméras, lumières et machinerie, Audiosense (Evere) au matériel son, Cobalt (Bruxelles-Ville) au laboratoire image, 10.80 (Molenbeek) au montage et Studio l’Équipe (Evere) au montage son et mixage. Le film sera intégralement tourné à Bruxelles (30 jours)  notamment dans une aile vide de l’hôpital psychiatrique Titeca ). Le projet sera également entièrement post-produit à  Bruxelles (120 jours). On reconnaîtra également des comédien.ne.s bruxellois.e.s à l’image, dont Mara Taquin (Rien à foutre, La petite, Fils de) ou Hamza Essaoulouh (Les chroniques du Charbon).  

L’enfant bélier

Long-métrage produit par Frakas (Wallonie) et Production des Années lumière (Canada) réalisé par Marta Bergman (Bruxelles) qui co-signe le scénario avec Ely Chevillot, Camille Mol et Sacha Frebus (Bruxelles). Sara et Adam sont arrivés illégalement en Belgique avec leur petite fille de 2 ans, espérant rejoindre l’Angleterre. Entassés à l’arrière d’un véhicule, la peur semble prendre le pas sur l’espoir. Redouane est policier depuis 20 ans. Avec son équipe, toutes les nuits, il fait la chasse aux passeurs. Ce soir-là, alors que la voiture de police essaie d’arrêter la camionnette soupçonnée de transporter des migrants, tout bascule... Pour son second long-métrage après Seule à mon mariage, la réalisatrice emmène à nouveau une équipe où l’on retrouve près d’une quarantaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 2 chef.fe.s de poste, et tournera pour moitié à Bruxelles (15/28 jours) où se situe l’intrigue. La post-production sera également partiellement réalisée à Bruxelles (63/145 jours) et le projet s’appuiera sur l’expertise de KGS (Schaerbeek) pour les caméras, l’électro et la machinerie, Citizen ciné services (Anderlecht) au matériel régie, PS ma sœur (Uccle) et Studio l’Équipe (Evere) à la post-synchronisation, Alea Jacta (Saint-Gilles) au montage image, Benuts (Ixelles) pour les VFX et SLM Media (Uccle) pour l’audio-description. Face caméra, on retrouva dans des rôles secondaires des comédien.ne.s bruxellois.e.s comme Lucie Debay (Augure, Le syndrome des amours passées, Une vie démente) au côté de Salim Kechiouche, Nathalie Issa et Abdel Alsewah (France).

Mexico 1986 

Long-métrage produit par Need Production (Uccle), Menuetto (Flandre) et Tripode Productions (France), écrit et réalisé par César Diaz (Bruxelles) qui a obtenu la Caméra d’or au Festival de Cannes 2019 pour Nuestras Madres. 1986. Maria, militante révolutionnaire guatémaltèque, est depuis des années exilée à Mexico où elle poursuit son action politique. Alors que son fils de 10 ans vient vivre avec elle, et qu’elle perd sa mère et son homme, elle devra faire un choix cornélien entre son rôle de mère ou celui d’activiste. Si le tournage du projet s’effectue essentiellement à Guatemala City, la post-production sera elle en grande partie réalisée à Bruxelles, avec 347/452 jours. On notera dans l’équipe une douzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 4 chef.fe.s de poste, et l’appui des prestataires comme Eye-lite (Evere) pour le matériel caméra et lumière, Studio l’Équipe (Evere) au bruitage, Rec n’Roll (Schaerbeek) au doublage, Studio Dada (Schaerbeek) à l’enregistrement des musiques, Be digital (Saint-Gilles) aux VFX, les Trois font la paire et Stempel (Anderlecht) respectivement matériel son et au laboratoire et à la post-production. En outre, le rôle principal de la mère sera tenu par Bérenice Bejo (Coupez !, Le bonheur des uns…, Le passé, The Artist).  

Temps mort 

Long-métrage produit par Néon Rouge (Bruxelles-Ville) Tact Production (France) et Karekezi Film Production (Rwanda), réalisé par Jonas D’Adeski (Bruxelles) et écrit par Laurie Bost (France). Lia, franco-rwandaise, est au crépuscule de sa carrière de basketteuse professionnelle en Belgique. Un jour, l'entraîneur de l'équipe rwandaise lui propose une sélection pour le championnat d'Afrique. Elle part pour le Rwanda où elle n'est pas retournée depuis qu'elle a fui le génocide à l'âge de neuf ans. Ce voyage, qui lui rappelle un passé douloureux, va profondément changer sa vie. L’action du film se déroule entre Bruxelles et le Rwanda, c’est ainsi naturellement que les caméras se poseront durant 50/70 jours et que toute la post-production (136 jours) sera effectuée à Bruxelles. Une demi-douzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s – dont 4 chef.fe.s de poste - seront mis à pied d’œuvre. On note le concours des prestataires All in (Bruxelles-Ville) au montage, Toast (Ixelles) au matériel image, L’Enclume animation (Molenbeek) pour le studio d’animation, Charbon Cinéma (Forest) au laboratoire et étalonnage, Alea Jacta (Saint-Gilles) au montage son, La Notte (Ixelles) au mixage, TSF Belgique (Schaerbeek) et Citizen Ciné Service (Anderlecht) à la location du matériel image et régie. Les rôles principaux seront campés par Sonia Rolland, comédienne, réalisatrice et ancienne miss France d’origine rwandaise (Ils ont échangé mon enfant, Un destin, Lea Parker, Tropiques criminels, …).   

Têtes brûlées 

Long-métrage produit par 10.80 films (Molenbeek) avec Quetzalcoatl (Flandre), réalisé et écrit par Maja Ajmia Yde Zellama. Eya, 12 ans, passionnée de rap et de danse, entretient une relation complice avec son frère Younès, de 10 ans plus agé. Elle passe son quotidien avec lui et ses amis, qu'elle admire beaucoup. Du jour au lendemain, Younès perd la vie dans un contexte flou et criminel. Eya est confrontée à la difficile tâche de survivre à cette période de deuil intense et culturellement très codifiée. Avec l'aide de sa créativité, de sa résilience et de l'entourage de son défunt frère, elle devra trouver sa propre façon d'accepter cette nouvelle réalité. Pour ce projet très personnel qui se déroule dans les rues d’Anderlecht – quartier de la réalisatrice - les 15 jours de tournage et 150 jours de post-production y seront intégralement effectués. Maja Ajmia Yde Zellam emmènera ainsi une équipe composée entre autres de 12 technicien.ne.s bruxellois.e.s. dont 3 chef.fe.s de postes, et s’appuiera sur l’expérience de prestataires bruxellois comme Lites (Saint-Gilles) pour la location des caméras, du Studio l’Équipe (Evere) pour la post-production son, Alea Jacta (Saint-Gilles) au montage son et Lux postproduction (Bruxelles-Ville) au montage image. On retrouvera également un casting très urbain et bruxellois.  

6 documentaires  

Long-métrage documentaire coproduit par Altitude 100 (Saint-Gilles), Quetzalcoatl (Flandre) et De Productie (Pays-Bas) écrit et réalisé par Thom Vander Beken (Bruxelles).  Au cours de l'été 1942, les Juifs d'Anvers ont été arrêtés en masse et déportés. Quatre-vingts ans plus tard, un groupe d'élèves de sixième année d'une école très diversifiée d'Anvers rencontre des membres de familles juives qui ont été déportées à l'époque. Ils rencontrent également les (petits-)fils des hommes impliqués dans les rafles. Nous avons trop longtemps gardé le silence sur notre responsabilité collective dans ce qui s'est passé cet été-là. Que pouvons-nous apprendre de ce passé aujourd'hui ? L’entièreté de la post-production du documentaire (80 jours) s’effectuera à Bruxelles, dont l’équipe comptera 6 technicien.ne.s bruxellois.e.s et les 5 chef.fe.s de poste. Du côté des prestataires, on note la participation de Alea Jacta (Saint-Gilles) à la post-productions son, Lites (Saint-Gilles) à la location des caméras, Empire Digital (Schaerbeek) à la location du matériel son et Lux postproduction (Bruxelles-Ville) à la post-production image.  

Enfant de divorce

Long-métrage documentaire produit par Luna Blue film (Saint-Gilles), écrit et réalisé par Thomas Damas (Bruxelles). Dans le cadre de conflits familiaux, la justice belge peut décider d'organiser des rencontres entre des enfants et un parent qui en a perdu la garde. Toutes les deux semaines, enfants et adultes se retrouvent alors le temps d'une heure dans un Espace-Rencontre, un lieu neutre, hors conflit, dans l’espoir de rétablir, peut-être un jour, un équilibre familial. En suivant plusieurs de ces rencontres sur une période de plusieurs mois, Enfant de Divorce questionne l'impact que ces espaces ont sur les enfants. Alors qu'un gouffre semble les séparer de leurs parents, la reconstruction d'un lien est-elle réellement possible ?  L’équipe du projet comptera outre le réalisateur une demi-douzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 4 chef.fe.s de poste. La post-production du documentaire s’effectuera entièrement à Bruxelles (63jours).  Seront également mises à contribution les sociétés Cobalt Films (Bruxelles-Ville) pour l’étalonnage, Sysinfor (Saint-Gilles) au montage son/image et mixage, et Tv Connections pour les caméras.  

Monstres de poussière 

Long-métrage documentaire produit par Luna Blue film (Saint-Gilles), écrit et réalisé par Nina Marissiaux (Bruxelles). Comment rester en vie quand tout semble nous pousser à mourir ? D’anciens sans-abris nous racontent la difficulté de réintégrer la société avec les blessures béantes que la rue leur a laissées. Le film révèle la violence et l’incompréhension de tout un système à l’égard de ces invisibles. Avec 3 journées de tournage (sur 20) mais toute la post-production (110 jours) à Bruxelles, ce documentaire comptera sur le travail de 13 technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 4 chef.fe.s de poste et sur l’expérience de Stempel (Anderlecht) au laboratoire, Sysinfor (Saint-Gilles) au montage, Cobalt (Bruxelles-Ville) à l’étalonnage, La Notte (Ixelles) au studio son, Eye-lite (Schaerbeek) aux caméras et Axis One (Evere).  

Long-métrage documentaire produit par Altitude 100 production (Saint-Gilles), Supermouche productions (France) et Les productions du verger (Bruxelles), écrit et réalisé par Joachim Thôme (Bruxelles). A cheval entre récit d’aventure et conte philosophique, le film invite le spectateur à un voyage à travers cette période extraordinaire que fut la Renaissance, sur les traces du troublant Roland de Lassus dit "Orlando" et des mystères qui entourent sa destinée. Derrière le portrait impassible ce musicien considéré aujourd’hui comme le plus grand compositeur européen du 16ème siècle se cache un personnage flamboyant et révolté, qui dut affronter toute sa vie l’ombre périlleuse des puissants. Pour ce long-métrage documentaire, le tournage sera partiellement effectué à Bruxelles (10/12 jours) où la totalité de la post-production sera réalisée (28jours). On compte dans l’équipe une quinzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 4 chef.fe.s de postes, ainsi que le concours des prestataires Eye-lite (Schaerbeek) pour le matériel d’éclairage, Lites (Saint-Gilles) pour la location de caméra, Audiomania (Schaerbeek) au matériel son, KGS (Schaerbeek) et TV Connection (Bruxelles-Ville) à la machinerie et Alea Jacta (1060) au montage et studio sonorisation.  

Série documentaire de 4x52 min produite par Ka visuel (Schaerbeek) et BPC, réalisée par Philippe Rigot (Bruxelles) sur une idée originale de Boris Portnoy (Bruxelles). La série propose de suivre le quotidien de plusieurs personnes confrontées à une maladie organique pérenne. Via le suivi de leur vie quotidienne et de leur parcours médical, nous tenterons de comprendre quelles sont les questions que les patients se posent, leurs craintes et leurs espoirs face à la maladie. Nous explorerons également comment la maladie impacte leur vie quotidienne, familiale ou encore professionnelle. À travers le récit de ces “experts de la vie”, nous proposons une série impliquante avec un effet miroir. La moitié du tournage sera situé à Bruxelles (44/88 jours) notamment dans les hôpitaux Saint-Luc et Bordet. La totalité de la post-production (116 jours) sera réalisée à Bruxelles.. Dans l’équipe, on comptera 5 technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 3 chef.fe.s de poste,  

Long-métrage documentaire produit par R&R productions (Bruxelles-Ville), Scope Pictures (Bruxelles) et R&R Productions Maroc (Maroc), écrit et réalisé par Jawad Rhalib (Bruxelles). Izza Zahra refuse de se soumettre aux diktats des hommes de son village, elle va se battre pour être la première fille de son Douar à poursuivre ses études au-delà de l’école secondaire. Izza Zahra ’embarque ainsi, le cœur vaillant, dans un véritable parcours du combattant. Pour elle, l’école est une véritable chance qui lui permettra de réaliser ses rêves, de quitter la misère et de construire une vie meilleure que celle de ses parents. Izza Zahra rêve de devenir botaniste. Mais, il ne suffit pas de rêver pour réussir. Pour ce documentaire tourné au Maroc, la totalité de la post-production sera réalisée à Bruxelles (190 jours), et l’équipe comptera en son sein 5 technicien.ne.s bruxellois.e.s dont 3 chef.fe.s de poste. Viendront prêter main forte les sociétés prestataires AGeNT (Schaerbeek) au studio son, R&R (Bruxelles-Ville) au montage, et SLM Média (Uccle) au studio de post-production.  

Une série d’animation 

Seconde saison pour cette série d’animation de 52x11min coproduite par Panique ! (Saint-Gilles), Kaibou (Canada) et Autour de Minuit (France), encore réalisée par Mathieu Auvray et Pauline Pinson (France). L’adaptation de la célèbre bande dessinée de Magali Le Huche (France) est effectuée via une armada de scénaristes français.e.s.  Bienvenue dans la jolie commune de Vlalbonvent ! Sa mairie, sa poste et son épicerie café vont vous enchanter. N'ayez pas peur de venir nous rendre visite : Jean-Michel le super caribou des bois veille sur le village comme Superman sur Métropolis et ici, vous n'avez rien à craindre. Rien à craindre ? C'est sans compter sur les habitants de Vlalbonvent, tous plus étonnants les uns que les autres. Déjà soutenu par le fonds pour sa première saison, ce projet de série d’animation viendra renforcer la réputation de la Brussels Animation Valley , comptant sur une demi-douzaine de technicien.ne.s bruxellois et sur l’appui de Piste Rouge (Forest) à la post-production son et de Cobalt Film (Bruxelles-Ville) à l’étalonnage.  

Un majorité de talents bruxellois à la réalisation 

Pour réaliser ces projets sélectionnés, on notera que 14 des 17 personnes à la réalisation sont des Bruxellois.e.s, soit Monir Ait Hamou (BXL), Stefan Liberski (De l’art ou du mâchond), Jonas D’Adesky (Temps Mort), Guérin Vandevorst et Sophie Muselle (La vocation), Marta Bergman (L’enfant bélier), César Diaz (Mexico 1986), Maja Ajmia Yde Zellama (Têtes brûlées), Thom Vander Beken (De Laatste Joodse Zomer), Thomas Damas (Enfant de divorce), Nina Marissiaux (Monstres de poussière), Joachim Thôme (Orlando), Philippe Rigot (Patients : histoire de vie), Jawad Rhalib (Puisque je suis née). Parmi ces 17 personnes, on compte 5 femmes : Sophie Muselle, Nina Marissiaux, Marta Begman, Maja Ajmia Yde Zellama déjà citées, et Pauline Pinson (Jean-Michel, Super Caribou) .  

Des productions quasi toutes bruxelloises, et majoritaires belges  

Parmi les 14 projets, 13 sont produits par une société bruxelloise : 10.80 film (Têtes brûlées) Altitude 100 (De Laatste joodse zomer et Orlando), Artémis production (De l’art ou du mâchond), Ka visuel (Patients : histoire de vie), Luna blue Film (Monstres de poussière et Enfant de divorce), Need production (Mexico 1986), Néon Rouge (Temps mort), Panique !(Jean-Michel, Super Caribou), Potemkino (BXL), R&R production (Puisque je suis née) et Wrong Men (La vocation). A l’exception de la série d’animation Jean-Michel, super caribou, tous les projets sont des majoritaires belges, soit 13 projets sur 14.  

Documentaires à l’honneur 

Près de la moitié des projets sont des documentaires (séries ou longs-métrages), soit 6 sur les 14 : De Laatste Joodse Zomer, Enfant de divorce, Monstres de poussière, Orlando, Patients : une histoire de vie, Puisque je suis née.  

Un retour important pour l’économie de la Région  

En investissant 995.500 euros dans les 14 projets retenus lors de cette 22è session, ce sont plus de 8 M € de dépenses générées pour structurer le secteur bruxellois de l’audiovisuel – en salaires et carnets de commandes des entreprises. Autrement dit, chaque euro investi par la Région, génèrera 8€ de dépenses dans la filière audiovisuelle bruxelloise.