Session 14

Soutien exceptionnel : 21 projets dont 8 documentaires sélectionnés lors de la 14ème session du screen.brussels fund

Pour sa 14ème session, grâce au fonds spécial covid débloqué par la Région, le fonds bruxellois a pu investir un budget 500.000 € supplémentaires, soit un budget total de 1.549.000 € répartis dans 21 projets de différents formats : 4 longs-métrages de fiction, 5 séries, 3 projets d’animation, 8 documentaires et 1 projet de réalité virtuelle. Voici le détail de la sélection :

4 Longs-métrages de fiction

L’enfant caché

Produit par Iris Films (Ixelles), Iris Productions (Luxembourg) et Tu Vas Voir (France). Ce long métrage est réalisé par Nicolas Steil (Luxembourg) et écrit par Henri Roanne-Rosenbaltt (Uccle) et Michel Fessler (France). Bruxelles, 1986. Saül Birnbaum tient un Delicatessen dédié au 7ème Art. Il est en passe de devenir producteur en aidant un jeune Chilien à écrire et réaliser l’histoire de son enfance. Quand l’amour frappe à sa porte et le confronte à son passé. À la fin des années ’30, il a fait partie des convois de Kindertransporte et a passé la guerre à Bruxelles, loin de ses parents, en enfant caché. 12 jours de tournage sur 40 se sont passés à Bruxelles, ayant par exemple mobilisé des tanks sur la Grand-Place en octobre dernier. 7 techniciens vont travailler sur ce film et une entreprise prestataire : Caligo pour la décoration.

Les Gentils

Produit par Ring Production (Woluwe-Saint-Pierre) et Savage Film (Zaventem). Ce long métrage est réalisé et écrit par Olivier Ringer (Linkebeek). Ce projet a également été soutenu dans l’écriture par Yves Ringer (Woluwe-Saint-Pierre). Avec la délocalisation de leur principal gros client, Michel et Blandine voient leur petite entreprise couler progressivement, tout en entraînant leur personnel avec eux. Alors qu'ils sont occupés à tout perdre, jusqu'à leur maison et leur amour, ils vont trouver du soutien auprès de Florent, leur comptable, et Bruno, un de leurs ouvriers. Ensemble, ils vont tenter de trouver un chemin pour s'en sortir tous les quatre. Ce film est tourné majoritairement à Bruxelles (35/40 jours), mais y est également post produit (100/110 jours). À l’œuvre, 8 technicien.ne.s. bruxellois.es et 5 prestataires: Studio l’Equipe (Evere) pour la post production, Eye Lite (Schaerbeek) pour le matériel de tournage, Ring Prod (Woluwe-Saint-Pierre) pour le montage image, Studio 5/5 (Etterbeek) pour le mixage et Thanks God it’s Friday (Watermael) pour le matériel son.

Ronald Krump

Long métrage produit par Roue Libre Production (Namur), co-écrit par les bruxellois Cédric Bourgeois, qui est également le réalisateur, et Jean-Benoît Ugeux, qui tient le rôle principal. Frank, une ancienne gloire du porno connue sous le nom de Ronald Krump, voit sa fille Sophie kidnappée jusqu’à règlement d’une importante dette. Démuni, il se tourne vers son ami Bobby pour l’aider. Les deux compères se lancent dans une folle et rocambolesque cavalcade pour sauver Sophie. Une dizaine de technicien.ne.s seront mis.es à contribution pour ce long métrage, dont le tournage est presque intégralement effectué à Bruxelles (20/23 jours). La totalité de la post-production se fait à Bruxelles (75 jours), le mixage et le montage son par Chocolat Noisette (Bruxelles ville), la gestion des rushs et la post production chez Stempel (Anderlecht), l’étalonnage chez Cobalt (Bruxelles ville), la machinerie chez KGS (Schaerbeek) et le matériel est fourni par Audiosense (Evere).

Saint Habib

Produit par Daylight Films (Bruxelles ville), A Private View (Gent), Formosa Productions & Polaris Films (France), et CAB Productions (Suisse). Ce long métrage est écrit et réalisé par Benoit Mariage (Namur). Habib est un jeune acteur bruxellois issu de l'immigration marocaine. Las de jouer l'arabe de service dans des films sans envergure, Habib met ses convictions dans une adaptation théâtrale de la vie de François d'Assise où il endosse le rôle phare... Sans cesse tiraillé à vouloir répondre aux aspirations contradictoires des différents milieux qui le construisent, Habib parviendra-t-il à préserver son intégrité ? Ce projet ancré à Bruxelles dans son propos comme dans l’équipe du film : Il est tourné majoritairement à Bruxelles (29/33 jours) avec une dizaine de technicien.ne.s. La majorité de la post-production se fait également à Bruxelles (90/126 jours) et fait appel à 3 entreprises prestataires : Eye Lite (Schaerbeek) pour le matériel caméra et la lumière, HGS (Schaerbeek) pour la machinerie et Studio l’Equipe (Evere) pour la post-production image. Le film comptera sur un casting d’acteurs bruxellois, belges et français, en tête desquelles Catherine Deneuve, Jean-Paul Rouve, Bouli Lanners, Bruno Vanden Broecke ou Thomas Solivérès.

5 séries

1985

Produit par Eyeworks Film & TV Drama (Zaventem) est réalisé et écrit par Wouter Bouvijn (Gent). En 1980, une jeune femme, son frère et son meilleur ami se lancent dans l'aventure de la vie adulte. Pleins de bonnes intentions, ils entament un avenir prometteur, Inge comme étudiante en droit à la VUB, Marc et Franky comme recrues à la Gendarmerie. Mais dans les années qui suivent, chacun d'eux perd son innocence et ses illusions. Comme tout le pays, ils s'enfoncent de plus en plus dans ce bourbier qu'est l'affaire des Tueurs du Brabant Wallon... Il est tourné pour moitié à Bruxelles, tandis qu’une partie de la postproduction se déroule dans la Région (60/280 jours). Cette série permet à 7 technicien.ne.s bruxellois.es de montrer leur talent. 1985 fait également appel à deux entreprises prestataires bruxelloises, Cinetec (Ixelles) pour la location des caméras et Sonhouse (Koekelberg) pour le mixage. La série a une portée également symbolique, s’agissant d’une coproduction entre les télévisions des deux côtés de la frontière linguistique, la RTBF et la VRT.

Coyotes

Cette série (de 6 épisodes de 52 minutes) est produite par La Compagnie Cinématographique (Saint-Gilles), Panache Productions (Saint Gilles) et Les Films Fauves (Luxembourg). Ce projet est réalisé par Gary Seghers (Rochefort) et Jacques Molitor (Luxembourg), et compte sur quatre scénaristes bruxellois.es, Vincent Lavachery (Bruxelles ville), Axel de Bus (Bruxelles ville), Christophe Beaujean (Forest), Anne-Lise Morin (Bruxelles ville). C’est le grand camp scout de l’été pour la 46ème Sainte-Eulalie, dans le village de Warnaffe quelque part en province de Luxembourg. Kevin, un garçon solitaire et révolté de 17 ans, nouveau venu de la patrouille des Coyotes, tombe amoureux de Marie, la plus jolie fille du coin, rencontrée dans une fête au village. Au lendemain de leur rencontre, il découvre un paquet de diamants… sur un cadavre. Cette fortune représente ce qu’il attend depuis toujours : son passeport pour la liberté. Le tournage de la série compte passera 4 jours à Bruxelles, et la post-production (30 jours sur 120). Ce projet va mobiliser une dizaine de technicien.ne.s et Manneken Pix pour la post production des images. Le film compte un casting de jeune comédien.nes principalement bruxellois.

Fils de…

Produit par AT-Prod (Watermael-Boitsfort) et réalisé par Frank Devos (Bruxelles). En tout, 5 scénaristes bruxellois.es ont permis à  Fils de… de voir le jour : Antoine Negrevergne, Camille Pistone, Gaetan Delferière, Simon Bertrand Salim Talbi. Fils de … est une épopée urbaine, mythologique et bruxelloise. C’est le récit d’un père gangster, Franck Pistone, parti en cavale pendant 17 ans après un casse, et qui revient à Bruxelles pour se réconcilier avec ses enfants car il sent que sa fin est proche. C’est l’histoire de Camille, fils du braqueur, qui doit renouer avec ce père qui l’a abandonné car il a roulé la mafia hollandaise sans avoir les épaules pour les affronter. Pour s’en sortir, Camille va devoir retrouver les diamants du casse de son père, cachés dans Bruxelles depuis 17 ans. Salim, son meilleur ami, va l’aider alors qu’il se destinait à une vie rangée. Quant à Sarah, fille du braqueur, les deux amis ne la connaissent pas mais vont devoir faire avec cette « nouvelle Nikita ». Et puis il y a César, petit dernier de Franck qui pourrait bien s’avérer être la clé. Tous les tournages extérieurs ont lieu à Bruxelles (19 jours), ce qui permet de mettre en avant différents quartiers de la ville. La majorité de la post-production se fera à Bruxelles (121/128 jours). Une quinzaine de technicien.ne.s bruxellois.es prêteront main forte au projet, comme les 5 prestataires techniques : la post production son chez Boxon (Ixelles), les caméras chez Eye Lite (Schaerbeek), la création générique chez Squarefish (Molenbeek), le laboratoire image chez Manneken Pix (Ixelles) et les effets spéciaux chez Nozon (Koekelberg). Le casting qui se veut multiculturel est très majoritairement bruxellois.es. Au côté de Salim Talbi, Camille Pistone, et Mara Taqui on retrouvera aussi Marka pour camper le rôle de Franck. 

Les engagés XAOC

Cette websérie de 3 épisodes de 45 minutes produit par Narrativ Nation (Neder-over-Heembeek) et Astharté et Compagnie (France) sera réalisée par Wiliam Samaha (Ath) et Sullivan le Postec (France) ce dernier est également l’auteur de la série. « Les engagés » raconte la vie quotidienne, haute en couleur et en rebondissements, d'un groupe d'activistes engagés et passionnés qui dirigent une association LGBT. Le tournage se déroule 9 des 19 jours à Bruxelles et permettra de travailler avec une trentaine de technicien.ne.s et 4 entreprises prestataires : Audiosense (Evere) pour le matériel son, KGS (Schaerbeek) pour la machinerie, Eye Lite (Schaerbeek) pour les caméras et l’éclairage et Brussels video Crew (Auderghem) pour le matériel et la supervision des effets spéciaux sur le plateau.

Undercover 3

La nouvelle saison de la série comporte 8 épisodes de 52 minutes et a été produit par Les Gens (Schaerbeek), De Mensen (Zaventem) et Gardner&damm (France). Ce projet est réalisé par Joël Vanhoebrouk (Bruxelles), et écrit en collaboration par : Nico Moolenaar (Bruxelles), Piet Matthys (Laken), Pieter de Graeve (Gent). Le monde a changé. Les malfrats à l'ancienne comme Ferry Bouman ont quitté la scène, remplacés par un nouveau type de barons de la drogue. Une nouvelle génération internationale qui est devenue plus intelligente, plus forte et plus rapide parce qu'elle a appris des erreurs de la précédente. Mais ces nouveaux acteurs sont aussi plus impitoyables que jamais... La post production à Bruxelles s’effectue 292 jours à Bruxelles. 6 technicien.ne.s. bruxellois.ses  vont travailler sur le projet, et fait appel à  3 prestataires : Cine qua Non (Buxelles ville) pour les machinerie, Sonhouse (Kokelberg) fait la post productivité son et XD colorgrading (Anderlecht) pour les effets spéciaux.

3 projets d’animation

Les Grandes Vacances

Produit par Panique! (Saint-Gilles), Beast Animation (Mechelen), Autour de Minuit (France) et Nadasby Film (Suisse). Cet unitaire d’animation est réalisé et écrit par Stéphane Aubier (Bruxelles-Ville) et Vincent Patar (Genval), avec Vincent Tavier (Forest) à l’écriture. L’école est finie. Indien et Cowboy s’ennuient. La vision d’un vieux film de pirates va les sortir de leur torpeur. Ils décident de construire un bateau et de partir à l’aventure. Mais la première tentative est un désastre. Avec l’aide des animaux, ils arrivent enfin à inaugurer le fier vaisseau. Tout est prêt pour le grand départ. Évidemment rien ne va se passer comme prévu…. Et les catastrophes vont s’enchaîner. Ce projet est fabriqué durant 100 jours au cœur de la Brussels Animation Valley et va mettre à l’emploi 9 technicien.ne.s bruxelois.es durant 18 mois. Trois entreprises prestataires vont participer à la création de ce projet : Alea jacta (Saint-Gilles) pour le montage image, Cobalt Films (Bruxelles ville) pour la conformation et le générique et Silenco (Anderlecht) pour le studio.

Pandas dans la brume (saison 3)

Cette nouvelle saison comporte 30 épisodes de 2 minutes et est produite par Squarefish (Molenbeek) et Melting Productions (France). Ce projet est réalisé par Thierry Garrance (France), écrit par Tignous (France) et François Rollin (France) pour le scénario. C’est mignon un panda. Ça mange des bambous, c’est débonnaire, c’est le symbole du WWF, ça ne plait pas qu’aux enfants et c’est très télégénique. Le problème, c’est qu’il n’y en a plus que 1600 et qu’ils ne savent pas comment faire pour lutter contre leur disparition... Pour survivre ils doivent redoubler d’imagination et lutter comme ils peuvent (avec humour et dérision) contre la déforestation et la destruction de leur environnement. La série d’animation comptera donc sur le talent de 6 technicien.ne.s bruxellois.es pendant 6 mois, au studio d’animation Squarefish (Molenbeek).

Richard the Stork ans the mystery of the great jewel

Produit par Walking the Dog (Koekelberg), Den Siste Skolling (Norvège), et Knudsen Pictures (Allemagne). Ce long-métrage d’animation est réalisé par Mette Rank Tange (Danemark) et Banjamin Quabeck (Allemagne). Rikkie, le moineau qui pensait être une cigogne, est extrêmement déçu lorsqu'il entend dire qu'il est un fardeau pour sa famille. Il s'envole et rejoint une bande de moineaux voleurs dans Ghardaia, une ville dirigée par un paon avide. Il doit entreprendre une recherche désespérée pour trouver le légendaire Grand Joyau afin de libérer les moineaux. Ce long métrage d’animation fabriqué durant 300 jours au cœur de la Brussels Animation Valley va occuper une quinzaine de techniciens bruxellois. Le support informatique et technologique sera assuré par Cat on Wheels (Koekelberg).

8 documentaires

Alexandre Dumas

Produit par Belgica Films (Bruxelles ville) et Illégitime Defense (France), ce documentaire est réalisé par Arnaud Xainte (France), ce dernier a également co-scénariser Jean-Frédéric Thibault (France). Alexandre Dumas est l’un des écrivains les plus prolifiques de son temps, au sens romanesque exceptionnel. A partir d’interviews, d’animations, d’extraits de longs métrages ou de séries ainsi que d’une re-création sonore, ce documentaire retrace la vie d’un épicurien et auteur génial, qui a fait rêvé des générations de lecteurs sur ses Trois Mousquetaires ou son Comte de Montecristo, devenus patrimoine de l’humanité. Entre fiction et réalité... car Dumas lui-même se cache-t-il pas dans ses romans ? Le tournage se déroule principalement à Bruxelles (22/30 jours) et une partie de la post production (15/50 jours). 5 technicien.ne.s bruxellois.es hors ceux engagés par Squarefish et 4 entreprises prestataires : Squarefish (Molenbeek) pour l’animation et le trucage, Studio l’Equipe (Evere), ADN studio (Schaerbeek) pour l’étalonnage et Twins (Molenbeek) pour le mixage et le montage son.

Capturing the Pirate King

Produit par Diplodokus (Leuven), le documentaire est réalisé et écrit par Lennart Stuyck (Leuven) et Maarten Stuck (Bruxelles ville). Capturing the Pirate King raconte l'incroyable histoire de l'arrestation par la police fédérale belge de deux pirates somaliens faisant l'objet d'un signalement international. Le tournage de cette série se déroulera durant 5 jours sur 40 à Bruxelles et la post production durera 50 jours sur les 200 que demande le projet. Cela va permettre de faire travailler 5 technicien.ne.s à Bruxelles et fait appel à deux entreprises prestataires : Mikros (Schaerbeek) pour la post production d’images et d’effets spéciaux et A-sound (Schaerbeek) pour la post production son.

Commises d’offices

Cette websérie de 8 épisodes de 8 minutes produit par Eklektic Productions (Bruxelles ville) et Melocoton (France) sera réalisée par Léa Zilber (Bruxelles ville) qui co-écrit également le projet avec Olivia Barlier (France). Utilisant les codes de la fiction mais filmant des femmes bien réelles, Olivia Barlier et Léa Zilber nous plongent au cœur de la justice d’urgence. Nous suivons des jeunes actrices de notre système judiciaire, ces avocates qui ont choisi de ne pas choisir leurs clients. Le tournage et la post production se déroulent entièrement à Bruxelles, soit 70 jours. Cela va permettre à 5 technicien.ne.s bruxellois et 2 entreprises prestataires : Chocolat Noisette va permettre de monter et de mixer le projet (Bruxelles ville) et ADN Studio (Schaerbeek) pour le laboratoire image et l’étalonnage.

EUROPE-C19

Produit par Tarantula Belgique (Liège), Maze Pictures (Allemagne) et Notorious Pictures (Italie). Ce film est soutenu par 5 réalisateurs reconnus, de 5 grands pays européens : Jaco Van Dormael (Bruxelles ville), Michele Placido (Italie), Michael Winterbottom (Royaume Unis), Fernando Leon De Aranca (Espagne) et Julia van Heinz (Allemagne). Cinq pays, cinq grands réalisateurs, un documentaire collectif pour raconter la pandémie de la Covid-19 en Europe à travers le regard d'un auteur. On comptera 5 jours de tournage à Bruxelles sur 10 en totalité. La post-production se fera principalement à Bruxelles, soit 30 jours sur 45 jours. Ce documentaire permettra de faire travailler 8 technicien.ne.s à Bruxelles et fera appel à deux entreprises prestataires : Eye Lite (Schaerbeek) pour la location du matériel et Sonhouse (Koekelberg) pour la post-production du son.

Mirano 80, l’espace d’un rêve

Produit par Image Création (Ixelles), ce documentaire est réalisé par Thomas Purcaro Decalo (Bruxelles ville) et écrit par Luc Jabon (Rhodes-Saint-Genèse). Le film fait revivre l'épopée d'une discothèque unique à Bruxelles, celle du MIRANO CONTINENTAL et nous immerge dans l'atmosphère des années 80 avec sa révolution musicale, visuelle et artistique. Ce documentaire permettra de faire travailler 6 technicien.ne.s à Bruxelles et fera appel à deux entreprises prestataires : Triangle 7 (Watermael) pour la post production des images et Chocolat Noisette (Bruxelles ville) pour la post production son et l’enregistrement. Le tournage se fait entièrement réaliser à Bruxelles (20 jours).

Sale Pute

Produit par Kwassa Film (Forest) et réalisé par deux bruxelloises : Myriam Leroy et Florence Hainaut. Ce documentaire s’organise autour du vécu des deux réalisatrices harcelées depuis plusieurs années via internet, qui ont décidées de faire comparaitre en justice leur harceleur le plus violent. À travers ce documentaire, elles veulent montrer le caractère international de ce phénomène à la fois intime et politique. Un tour d’Europe dresse un état des lieux de la problématique et cherche à explorer d’éventuelles solutions pour venir à bout de la gangrène en roue libre qu’est la haine misogyne sur le Net. On comptera 5 jours de tournage à Bruxelles et 10 ailleurs en Europe. Toute la post-production se fait à Bruxelles, soit 99 jours, celle-ci se fera chez Chocolat-Noisette (Bruxelles-ville), Boxon (Ixelles) et XD Colorgrading (Anderlecht). Ce projet fera travailler une équipe bruxelloise et féminine, 7 femmes sur 11 technicien.ne.s dont 5 cheffes de postes.

Sticking points

Produit par Need Productions (Bruxelles), Minds Meet (Laeken) et De Productie (Pays Bas). Ce documentaire réalisé et écrit par Flo Flamme (Buxelles ville). Sticking points emmène le spectateur à la découverte du monde controversé d’un pickup artist (artiste de la drague) mondialement connu et de ses adeptes : des hommes dont l’ambition ultime est de maîtriser et, en fin de compte, dominer le jeu de la séduction homme-femme. Le fil conducteur est le double portrait d’Erik von Markovik, un Canadien mélancolique et de son alter-ego Mystery, l’excentrique gourou mondial de la séduction. Ce documentaire permettra de faire travailler 7 technicien.ne.s à Bruxelles et fera appel à deux entreprises prestataires : LUX (Etterbeek) pour la post production des images et studio l’Equipe (Evere) pour le mixage et le bruitage.).

T(w)o Work

Produit par Off World (Kokelberg), et réalisé par Annabel Verbeke (Schaerbeek) qui signe également le scénario de cette série documentaire accompagnée de Frederik Nicolai (Kokelberg). Une série en six épisodes sur les nouveaux arrivants et leur chemin éprouvant vers un travail convenable en Belgique, à un moment où une crise mondiale a ébranlé le concept de "travail". Le tournage se déroule en partie à Bruxelles (60/150 jours), et la postproduction se déroule entièrement à Bruxelles (175 jours). Cette série va travailler avec une quinzaine de technicien.ne.s, et avec 6 entreprises prestataires : Chocolat Noisette (Bruxelles ville) pour le montage son et le mixage, Sonhouse (Kokelberg) pour le doublage, The Fridge (Kokelberg) pour la postproduction image, Audiosense (Evere) et live (Schaerbeek) pour le matériel son, Axis One (Evere) pour le matériel de prise de vue et TVs connections (Bruxelles ville) pour la location des caméras.

Un projet en réalité virtuelle

Letter From The Heart

Produit par Stacka (Kokelberg), Plutoon (Slovaquie) et BFilm (République Tchèque). Ce projet d’animation en réalité virtuelle est réalisé et écrit par Jef Dehouse (Schaerbeek), l’écriture a été faite par Kataryna Gondet (Bruxelles ville). Letter From The Heart est un journal en réalité virtuelle écrit par une mère pour son enfant à naître. Une « vidéo amateur» enregistrée dans un monde animé. Anna est très malade et ne vivra peut-être pas assez longtemps pour montrer ce monde magnifique à son bébé. C'est pourquoi elle décide d'écrire cette lettre immersive. Entièrement fabriqué à Bruxelles durant 230 jours et post produit également à Bruxelles durant 10 jours, le projet va mobiliser environ 6 technicien.ne.s bruxelois.es. Il sera porté par le studio d’animation The Fridge (Kokelberg).

Un soutien exceptionnel, avec 8 documentaires

L’investissement d’un demi-million d’Euros supplémentaires a permis de soutenir 21 projets – contre une douzaine habituellement, et ce dans tout type de format. A côté des traditionnels longs-métrages, séries télévisées et projets d’animation, on note le soutien à 8 documentaires, dont la majorité ont un ancrage fort à Bruxelles, dans le sujet comme dans l’équipe.

Les trois quarts des producteur.trice.s sont bruxellois.es…

Sur les 21 projets, 16 sont produits à Bruxelles : Alexandre Dumas, Commises d’office, Coyotes, Fils de.., L’enfant caché, Les engagés XAOC, Les gentils, Les Grandes Vacances, Letter from the Heart, Mirano 80, Panda dans la Brume, Saint Habib, Sale Putte, Sticking Point, T(w)o Work, Undercover 3, et 15 projets, soit 70% sont des majoritaires belges.

Et 12 Bruxellois.e.s derrière la caméra

Les projets soutenus seront portés par 12 réalisateur.trice.s bruxellois.es (sur 31) : Myriam Leroy et Florence Hainaut pour Sale Putte, Cédric Bourgeos pour Ronald Krump, Jaco Van Dormael pour Europe C19, Stéphane Aubier pour Les Grandes vacances, Flo Flamme pour Sticking point, Maarten Stuyck pour Capturing the Pirate King, Joël Vanhoebroeck pour Undercover 3, Annabel Verbeke pour T(w)o Work, Thomas Purcaro Decaro pour Mirano 80, Frank Devos pour Fils de… et Léa Zilber pour Commises d’office.

Retour de plus de 10 millions € pour l’économie bruxelloise

Pour ces 21 projets retenus, sur 23 dossiers soumis, l’investissement de 1.549.000 € génèrera dans les prochains mois plus de 10,5 millions d’€ en dépenses directes dans la filière audiovisuelle bruxelloise. Soit, près de 7 € de retour par € investi.