Session 11

L’animation à l’honneur lors de la 11è session du screen.brussels fund

Pour sa dernière session de 2019, le screen.brussels fund a retenu 8 projets de coproduction, investissant un montant total de 1.074.000 €.

Et 7 d’entre eux sont portés par des producteurs bruxellois ! Parmi les projets sélectionnés, on retrouve 5 longs métrages dont 2 d’animation, 2 séries télévisées et un documentaire. Mettant les professionnels et les sociétés de la Région de Bruxelles-Capitale à l’ouvrage, ces projets entraîneront près de 10 millions d’euros de dépenses audiovisuelles directes dans l’économie régionale.

Cinq long métrages …

Inexorable

Produit par Frakas Productions (Liège) et The Jokers (France) et réalisé par Fabrice du Welz (Bruxelles). Ce long métrage raconte l’histoire de Marcel Bellmer, un écrivain qui, des années après avoir connu le succès, sortant d’une dépression, décide de déménager avec sa famille. C’est alors que Gloria se fait engager comme femme de ménage. Jeune et fragile, elle trouble Marcel au plus profond de lui. Sur ce projet nous retrouverons une vingtaine de techniciens bruxellois. La majorité de la post-production se fera à Bruxelles (209/217 jours). La location de caméra se fera chez Eye-lite (Schaarbeek), la location du matériel régie chez Citizen Ciné Services (Forest), le labo chez Studio l’Equipe (Evere). Le montage sera assuré par Stempel (Anderlecht), l’étalonnage par Charbon Studio (Forest) et enfin, le montage et studio son par Boxon (Ixelles).

Lilith & De Gebroeders Schimm

Produit par Minds Meet (Bruxelles) et Volya Films (Pays-Bas) et réalisé par Michael Van Ostade (Anvers). Lilith & Les frères Schimm est un film d'aventure passionnant sur Lilith, une petite fille rebelle qui doit intégrer un internat contre son gré, quand sa maman Merel doit partir de l'autre côté du monde pour effectuer des recherches sur les oiseaux. A l'internat elle fait rapidement la connaissance de quelques amis uniques : Kasper, Margot et Jimmy. Avec eux et les étranges chasseurs de fantômes, Wout et Hans Schimm, elle se retrouve dans sa propre aventure. Lilith & Les frères Schimm est un film sur la famille, les amis et l’apprentissage de la gestion du petit monstre noir en chacun de nous. Sur ce projet nous retrouvons 8 techniciens bruxellois ainsi que différents prestataires bruxellois. Studio l’Equipe (Evere) se chargera de la post-production son, Lites (Saint-Gilles) de la location du matériel et enfin, Lux (Saint-Gilles) de la post-production image et SFX.

Carpe Diem (working title)

Produit par Wrong Men (Saint-Gilles) et Kidam (France), et réalisé par Emmanuel Marre (Bruxelles). Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l'air dans une compagnie low-cost. Elle vit au jour le jour et passe de vol en fête sans lendemain. Comme pseudo Tinder, elle a choisi Carpe Diem. Elle se reconnaît pleinement dans la devise de sa compagnie "Le monde n'attend pas". Premier film du réalisateur bruxellois qui entraine sur le tournage une grande partie de l’équipe- près d’une douzaine de techniciens, ainsi que Cobalt au laboratoire image (Bruxelles) et Eye-lite (Schaerbeek) au matériel.

… dont deux longs-métrages d’animation

Titina

Produit par Vivi Films (Bruxelles), Mikrofilm (Oslo, Norvège) et Vivi Film CVBA (Dilbeek), et réalisé par Kasja Naess (Oslo, Norvège). Titina est une épopée polaire sur la mort mystérieuse de Roald Amundsen (le célèbre explorateur norvégien), la honte pure d'Umberto Nobile (Ingénieur de dirigeable italien) et sur Titina, le premier (et dernier) chien au pôle Nord. Vu à travers les yeux du chien de la rue, Titina raconte une histoire véridique de gloire et de défaite. Pour ce projet, ving-cinq techniciens seront engagés par Studio Souza pour toute la production, le doublage sera réalisé par Sonhouse (Koekelberg) et l’animation par Studio Souza (Koekelberg).

Le Tour du Monde en 80 Jours

Produit par Umedia (Bruxelles) et Cottonwood Media (France) et réalisé par Samuel Tourneux (Paris). Passepartout, un jeune ouistiti rêveur et timoré, voit sa vie chamboulée lorsqu’il rencontre un beau jour l’aventurier Phileas Fogg. Frimeur, et toujours prêt à relever le moindre défi avec sa fidèle planche de surf, il accepte un pari insensé – faire le tour du monde en 80 jours ! Et Passepartout sera son fidèle assistant. Sur ce projet, Mac Guff Belgium (Ixelles) engagera une trentaine de techniciens bruxellois durant 15 mois.

Un documentaire

Trésors de la Mésopotamie

Produit en co-production par Need Productions (Bruxelles), Les Films Grain de Sable (France), TV Only (France), Vicky Miha Films (Grèce) et Anywhere Films (Royaume-Uni) et réalisé par Pascal Cuissot (Paris). À 63 ans Jawad Bashara, écrivain irakien, a passé plus de la moitié de sa vie en exil. Mais, lorsque les troupes de l’État Islamique ont entrepris de faire disparaître les origines sumériennes de notre civilisation, il a décidé de revenir en Irak et d’agir. Ainsi, Jawad refait pour nous le chemin qui a fait entrer l’homme dans l’Histoire. Et, accompagné d’archéologues et de geeks, il se donne pour mission d’immortaliser notre patrimoine commun. En plus des 8 techniciens bruxellois engagés, la majorité des VFX -dont la reconstitution en 3D de la Tour de Babel- sera faite à Bruxelles par Mac Guff Belgium (Ixelles), la post-production image chez Stempel (Anderlecht), le mixage et l’enregistrement par Alea Jacta (Saint-Gilles), le bruitage par Studio l’Equipe (Evere) ou encore l’étalonnage par Paprika (Schaarbeek).

Deux séries télévisées

Faits réels

Produit par Beluga Jungle (Bruxelles) et C Production (France) et réalisé par Ionut Teianu (Paris). De tout temps, les femmes ont dû mener des combats. Certaines d’entre elles sont devenues les figures de proue de combats publics, elles ne se sont pas laissé faire et se sont battues pour l'égalité, leurs droits, la justice…FAITS RÉELS est une série documentaire, une fiction du réel qui retrace leur histoire. Une grande partie du tournage (36/42 jours) et l’entièreté de la post-production se feront à Bruxelles. Sur ce projet, 23 techniciens seront employés, ainsi que 3 prestataires bruxellois : Caviar (Bruxelles) pour la post-production image, Sonhouse (Koekelberg) pour le mixage et Eye-lite (Schaarbeek) pour la location du matériel.

Unseen

Série produite à 100% en Belgique par Kwassa Films (Bruxelles) et Be Films (Bruxelles) et réalisée par Geoffrey Enthoven (Bruxelles). UNSEEN est une série fantastique qui raconte comment, sur une vingtaine de jours, des gens et leurs familles sont confrontés à un phénomène ne mystérieux : certains d’entre eux deviennent invisibles. Leur invisibilité devient un handicap ou un pouvoir, un outil de protection, de voyeurisme, de vengeance ou de domination. Une quarantaine de techniciens (hors production), 6 rôles principaux et 7 rôles secondaires issus de la Région de Bruxelles-Capitale seront mis à contribution pour cette série. La majeure partie de la post-production se fera à Bruxelles (337/427 jours) : le montage son et mixage sera pris en charge par Boxon (Ixelles), le bruitage par Rec n Roll (Schaarbeek) et enfin, l’étalonnage par Xav & Coco (Anderlecht).

La moitié de majoritaires belges

Sur les 8 films et séries, 4 sont des projets majoritairement financés en Belgique : Unseen, Inexorable, Lilith & de Gebroeders Schimm et Carpe Diem.

Pour une quasi-totalité de producteurs bruxellois

A l’exception du dernier film de Fabrice Du Welz, Inexorable, produit par les Liégeois de Frakas, tous les projets retenus sont portés par un.e producteur.trice bruxellois.e. Trois réalisateurs sont d’ailleurs installés à Bruxelles, Emmanuel Marre (Carpe Diem), Fabrice du Welz (Inexorable) et Geoffrey Enthoven (Unseen).

Les producteurs sont souvent des productrices

La moitié des projets retenus sont porté par une productrice, à savoir Unseen, Titina, Trésors de Mésopotamie et Faits réels. Un fait notable dans un secteur parfois à la traîne en termes d’égalité des genres.

Retour de près de 10 millions € pour l’économie bruxelloise

Le retour direct de l’investissement des 1.074.000 € pour le secteur de l’audiovisuel s’élève pour cette session à près de 10 millions d’€ en promesses de dépenses. Soit 9 euros dépensés par euro investit (909 %). Les 8 projets retenus sur 13 dossiers soumis permettent de mettre des dizaines de bruxellois à l’ouvrage – tous métiers confondus – et de remplir le carnet de commandes de nos entreprises actives dans ce secteur extrêmement dynamique.