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8.79 Raisons de soutenir le secteur audiovisuel à Bruxelles

Au coeur des stratégies prioritaires pour le développement économique et le rayonnement de la Région de Bruxelles-Capitale, le soutien au secteur audiovisuel s'inscrit comme un enjeu majeur des politiques régionales. Depuis sa création en 2016, screen.brussels investit dans les projets de tout type (longs-métrages, séries, animation, documentaires, formats audio, formats spéciaux...) et contribue ainsi à structurer une industrie créative et culturelle dynamique, et les nombreuses personnes et entreprises qui y contribuent chaque jour. Par là, c'est la place de Bruxelles sur la carte européenne de l'audiovisuelle - ainsi que son image - qui s'en retrouvent renforcées. Voici, 8,79 raisons de soutenir ce secteur: 

Retour sur investissement

Disons le d'emblée, c'est un (petit) investissement qui rapporte (gros) à l'économie et à l'emploi à Bruxelles. Depuis 2016, on calcule que chaque euro investi dans le secteur audiovisuel par screen.brussels a rapporté 8,79 € de dépenses directes : en salaires et carnet de commande des entreprises spécialisées de la Région de Bruxelles-Capitale. Soit, 273 500 000 € de retour pour 31 000 000 investits. Ces montants sont calculés à l'Euro prês sur base de factures justificatives (ici on a arrondi).

Et les demandes ne tarissent pas ! En effet, forte de son rôle de capitale, Bruxelles est le bassin de nombreuses sociétés et de talents du secteur. Ainsi, l'investissement de screen.brussels demeure très sollicité, et le taux de sélection depuis 2016 tourne autour des 45% de projets soumis. Soit un manque à gagner qui peut grimper jusqu'à plus de 200 000 000 € en fonction des projections ! 

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Où va cet argent ?

On estime qu'une (très) grande partie de cet investissement est directement affecté aux salaires des personnes qui travaillent dans le secteur. En effet, 50% du prix de revient d'un tournage est dévoué aux salaires, un chiffre qui monte jusqu'à 70 à 80 % pour les secteurs de la post-production et de l'animation!  En outre, dans les projets soutenus par screen.brussels, 70% des dépenses éligibles sont des salaires. 

Si l'on considère cela en terme de budget de la Région de Bruxelles-Capitale, cela contribue à créer de la richesse : en effet, 36 % des recettes proviennent des contributions à l'impôt régional des personnes physiques, 20% des droits d'enregistrements (en cas d'achat immobilier de personnes sédentarisées à Bruxelles) et 9,7% du paiement du précompte immobilier. Enfin, les sociétés spécialisées contribuent également aux taxes régionales et communales. 

Et ce n'est pas tout

Les retombées économiques dépassent le seul secteur audiovisuel. Outre les dépenses directes dans les salaires et les entreprises travaillant sur les projets soutenus, on compte également un grand nombre d'entreprises et de personnes bénéficiant indirectement de la localisation de films, séries, documentaires, animations etc. à Bruxelles. En particulier dans l'HoReCa - grâce aux nombreux tournages effectués partout dans la Région - ainsi que dans les services juridiques et des banques et assurances.

personnes et sociétés

Qui cela concerne-t-il ?

Le secteur audiovisuel représente environ 13 000 personnes et 2 800 entreprises (si l'on compte également les médias et le marketing au sens plus large). C'est ce qui ressort des dernières statistiques rassemblées par hub.brussels, l'agence de soutien à l'entrepreunariat en Région de Bruxelles-Capitale. 

Depuis sa création, screen.brussels a relevé par exemple que plus de 225 entreprises directement liées aux secteur se sont créées et/ou (re)localisées dans la Région de Bruxelles-Capitale. 

En tout, ces personnes et sociétés contribuent à l'économie de la Région de Bruxelles-Capitale, en générant plus de 850 000 000 €/an de valeur ajoutée nette. Le secteur audiovisuel se positionne ainsi comme le premier contributeur (26%) de la valeur ajoutée des industries créatives et culturelles de la Région. 

Qui regarde tout ça ?

On ne compte plus les succès d'audience pour les projets soutenus, tous types confondus. Les séries belges, on le sait, ont la cote des deux côtés de la frontière linguistiques et au-delà de la Belgique : Undercover saison 2 et 3 a rassemblé par exemple 6,7 M de spectateurs et spectatrices au premier semestre 2023, Ennemi Public 1,4 M à la même période, Des Gens bien 1,1M pour la première soirée de diffusion en 2022 ! Dépasser le million de personnes, c'est aussi le pari réussi du documentaire Une année avec le Roi, qui a captivé 1,3 millions de personnes partout en Belgique. 

millions de spectateurs
Festival selection

Comment voyagent ces projets ?

Chaque année, les projets de tout types voyagent dans les festivals et marchés du monde entier et remportent de nombreux prix et sélections officielles. Les longs-métrages par exemple, comme Quitter la Nuit de Delphine Girard, prix du public à la Mostra de Venise, Augure de Baloji, prix de la nouvelle voix 2023 au Festival du Film de Cannes, Dalva d'Emmanuelle Nicot, Prix de la Révélation, prix Fipreci 2022 à la Semaine de la Critique à Cannes, Tori et Lokita, de Jean-Pierre et Luc Dardenne, Prix spécial 2022 du 75è Festival de Cannes, Le Paradis de Zéno Graton, en première mondiale 2023 à la Berlinale. En animation, Interdit aux chiens et aux Italiens, de Alain Ughetto, Prix du Jury et Prix Fondation Gan au Festival d'Annecy 2022, Sirocco ou le royaume des courants-d'air de Benoît Chieux et The Inseparables, de Jérémie Degruson, en sélection officielle au Festival d'Annecy 2023.

Retrouvez un aperçu plus complet des différents prix et sélections dans nos rapports annuels.

D'où viennent ces investissements ?

L'investissement régional dans les projets audiovisuels permet de territorialiser à Bruxelles des dépenses générées par des financements - publics et privés - générés par des apports extérieurs à la Région: tax-shelter fédéral, fonds culturels communautaires (VAF et CCA), investissements étrangers (coproductions, vente et distribution), plateformes et diffusion belges et étrangers : 90% des projets soutenus sont des coproductions, fonds européens Creative Europe et Eurimages, etc. Et ces budgets sont en augmentation grâce aux contributions des opérateurs extérieurs qui ciblent le marché belge (directive européenne SMA par exemple).

en dehors de Bruxelles
Identité bruxelloise

Bruxelles, Bruxelles, Bruxelles

Investir dans l'audiovisuel permet également d'investir dans le rayonnement de Bruxelles et de son identité. Les quelques 300 projets de films, séries, animations, documentaires soutenus participent ainsi à l'image et la notoriété de la Région de Bruxelles-Capitale, qui apparaît au générique mais également à l'image dans de plus en plus nombreux projets. Bruxelles devient en effet le lieu de récit et même un personnage sous la plume des scénaristes, et les prises de vue Bruxelles voyagent ainsi aux quatre coins du globe. 

Permettre à la Région bruxelloise de contribuer de manière significative au financement des projets, c'est permettre aux sociétés de production de garder la majorité sur le projet, ou en tous les cas de les rendre décideuses et non plus prestataires de services. Ce qui contribue à placer Bruxelles sur la carte de l'industrie audiovisuelle européenne comme un acteur majeur. 

Toujours quelque chose en plus

À Bruxelles, on ne fait rien vraiment comme ailleurs. On fait à notre sauce, et avec toujours quelque chose en plus. C'est ce qui ressort des témoignages receuills lors de nos nombreuses coproductions internationales : le savoir-faire conjugé avec la gentillesse et l'engagement dans les projets. S'arrêter là où on nous attend, ça n'est pas dans notre adn. 

Bruxelles, multiculturelle, internationale, hyperconnectée et centre de décision stratégique, c'est une plateforme où l'on est certain de trouver ce que l'on cherche, avec un je ne sais quoi en plus de surprenant : rencontrer les Bruxellois et les Bruxelloises. 

quelque chose en plus