Une 24è session exceptionnelle pour screen.brussels
Pour sa 24ème session, screen.brussels investit 1,6 million d’euros dans la production de 14 projets qui généreront près de 23 M€ en dépenses audiovisuelles en Région de Bruxelles-Capitale. Au vu de la très grande pertinence des projets présentés mais aussi des montants d’investissement demandés, décision a été prise d’allouer un budget plus important lors de cette première session de l’année– et de rassembler les deux prochaines sessions de 2024 en une seule. La seconde et dernière session de 2024 (deadline 31 mai 2024) sera donc dotée du solde du budget 2024 disponible, à savoir 1,4 M €.
La sélection pour cette 24è session s’est donc portée sur 5 longs-métrages de fiction, 3 projets d’animation, 3 documentaires et 2 séries et dont voici les détails :
Cinq longs-métrages de fiction
All the time
Long-métrage coproduit par Beluga Tree (Bruxelles), réalisé par Amélie Derlon Cordina (Bruxelles) et co-écrit par la réalisatrice avec Colin Crescent (Bruxelles). Bruxelles, un samedi soir d’hiver. Trois femmes, qui ne se connaissent pas, se rendent au même endroit. Mais voilà qu’un drame s’est produit dans l’immeuble d’en face. Ce drame qu’on ne voit pas, mais dont tout le monde parle va bouleverser la nuit. Dans cette ambiance déconcertante, parfois drôle et enivrante, chacune de ces trois femmes réussira, à sa manière, à s’émanciper de son passé douloureux. Commencera alors le premier soir du reste de leur vie… La réalisatrice Amélie Derlon Cordina avait déjà gagné le prix screen.brussels au Pitch du BRIFF en 2022 avec ce projet. Son tournage (16 jours) et la post-production (80j) auront intégralement lieu à Bruxelles pour ce drame qui compte sur l’expertise de 10 technicien.ne.s bruxellois.e.s dont tous les chef.fe.s de poste, et du savoir-faire des sociétés Caviar (Bruxelles) pour la post-production image, Boxon (Ixelles) pour la post-production son et TSF (Schaerbeek) pour le matériel de tournage et RGB Audio (Schaerbeek) pour le matériel son. Du côté du casting, on retrouvera les bruxellois Ingrid Heiderscheidt (Bienvenue à Marly-Gomont), Raphaëlle Corbisier (Escapada), et Kaat Arnaert (Terre nouvelle) dans les rôles principaux, épaulés par des talents bruxellois Salim Djaferi, Yasmine Yahiatene et Nicolas Luçon dans des rôles secondaires.
L’Âge mûr
Long-métrage coproduit par Wrong Men (Saint-Gilles) et Piano Sano Films (France), réalisé par Jean-Benoît Ugeux (Saint-Gilles), qui a coécrit le scénario avec Jean-François Bierry (Bruxelles) et Julie Debiton (France). Ludovic, un architecte quarantenaire à qui tout réussit, commence une idylle avec Nathalie, mère de deux jeunes filles. Au fur et à mesure que se tisse leur amour naissant, Ludovic rencontre ses deux adolescentes avec lesquelles il nous des rapports de complicité inédits pour lui. Mais lorsque Nathalie décide de prendre ses distances avec Ludovic, ce dernier sent qu’il perd quelque chose qui le dépasse, un sentiment de paternité qui l’a rendu tellement heureux et serein. Commence alors pour lui une terrible chute. Le projet sera quasi entièrement tourné (33/35 jours) et post-produit (110/110 jours) à Bruxelles, et mettra à contribution 9 technicien.ne.s bruxellois.e.s, dont 4 chef.fe.s de poste, et nombre de prestataires : Camescope (Molenbeek) pour le matériel image, TSF (Schaerbeek) pour la lumière, le Studio l’Équipe (Evere) pour la post-production image et son, KGS (Schaerbeek) à la machinerie, et Citizen Ciné Services (Anderlecht) pour le matériel régie. Le casting se compose notamment de quatre comédien.ne.s belges : Ruth Becquart (Undercover, Chaussée d’Amour), Laurent Capelluto (Les amateurs, Into the Night, Moloch), Catherine Salée (Amal, La Trève, La Vie d’Adèle, Deux jours une nuit, Keeper), et Jean-Benoît Ugeux lui-même (Abada, Fratres).
Les baronnes
Long-métrage coproduit par 10.80 Films (Saint-Gilles), avec A Team Productions BV (Vilvoorde) et Wady Films (Luxembourg). Réalisé par Nabil Ben Yadir (Bruxelles) et sa maman Mokhtaria Badaoui (Bruxelles), qui co-signent le scénario avec Stéphane Malandrin (Bruxelles). Fatima, 65 ans, découvre que son mari a une double vie depuis plus de dix ans au Maroc, avec une femme plus jeune, des enfants, et une jolie maison. Inès, Mériem et Romaissa, ses meilleures amies du quartier de Molenbeek, l’encouragent à réagir et sont prêtes à la suivre jusqu’au bout. Il n’y a qu’une seule chose qui empêchera Fatima de sombrer dans la dépression : reprendre sa vie là où elle l’a laissée il y a cinquante ans juste avant son mariage. Impossible pour les autres de ne pas suivre leur amie. Elles ignorent alors que leur décision va bouleverser leur vie, celle de leur entourage, de leur quartier, de tout le pays. Ce projet sera presque entièrement tourné (32/40 jours) et partiellement post-produit (85/240 jours) à Bruxelles. En tout, 7 technicien.ne.s bruxellois.e.s travailleront sur le projet, dont 3 chef.fe.s de postes. Plusieurs prestataires viennent apporter leur expertise: Wrong Men (Saint-Gilles) pour le montage image, KGS (Schaerbeek) pour la machinerie, Cobalt (Bruxelles) pour l’étalonnage et Citizen ciné services (Anderlecht) pour le matériel régie. Ce long-métrage mettra à l’honneur les comédien.ne.s belges Jan Decleir (La mémoire du tueur, Daens ) et Saadia Bentaïeb (Anatomie d’une chute, Ghost Tropic, 120 battements par minute).
Le jardinier
Long-métrage coproduit par Umedia (Ixelles) et Rose Productions (France) réalisé par David Charhon (France) et co-écrit par David Charhon, Vincent de Brus (France) et Sébastien Fechner (France). Le film suit Serge et sa famille, qui se retrouvent sur la liste des personnes à abattre parce qu'ils détiennent un secret d'État. Ils tentent de trouver un plan en faisant appel à leur étrange jardinier, Léo. Ce projet sera tourné aux Studios Lites à Vilvoorde mais avec une très grosse équipe déco bruxelloise. La moitié de la post-production aura également lieu à Bruxelles, soit 114 jours. Ainsi, 38 technicien.ne.s seront à l'œuvre, ce compris un.e chef.fe de poste, et on notera le renfort des prestataires KGS (Schaerbeek) et Crac ! Agency (Saint-Gilles) pour la machinerie, TSF (Schaerbeek) pour l'éclairage, Lites (Saint-Gilles) aux caméras, Studio l'Équipe (Evere) pour la post-production son, et Caligo (Forest) pour les effets spéciaux plateaux. Face caméra on retrouvera Michaël Youn, Jean-Claude Van Damme, Nawell Madani, Carla Poquin, Jérôme Le Banner, Ragnar Le Breton et Kaaris.
Les petits voleurs
Long-métrage coproduit par Stenola Productions (Bruxelles), Menuetto (Anvers), Samsa Film (Luxembourg) et Les Films du Losange (France), réalisé par Joachim Lafosse (Forest) et co-écrit par Chloé Duponchelle (Ixelles) et Pablo Guarise (Forest). La post-production du projet (80/145) aura lieu à Bruxelles, ce qui n’est pas le cas du tournage. Ce long-métrage compte sur l’expertise de 14 technicien.ne.s bruxellois.e.s – dont deux chef.fe.s de poste, et du savoir-faire des sociétés Manneken Pix (Ixelles) pour le montage image, le Studio l’Equipe (Evere) pour l’audiodescription, TSF (Schaerbeek) aux caméras, et Eye-Lite (Schaerbeek) pour le matériel électro. Du côté du casting, on retrouvera les acteurs Eyé Haïdara (Le Sens de la Fête, En Thérapie, Le Paradis), Jules Waringo (Colonia, Et Après), Claude De Demo (Capitani), Teoudor et Leonis Pineiro Muller dans les rôles principaux.
Animation : trois longs-métrages et une série
Chickenhare 2
Long-métrage d’animation coproduit par nWave Pictures (Forest) et Octopolis (France), réalisé par Benjamin Mousquet (France), écrit par David Collard (Royaume-Uni) et Matthieu Zeller (France). Pour sauver son peuple d’origine, Hopper accepte d’aider sa sœur biologique à retrouver l’objet magique le plus puissant au monde, la Marmotte-À-la-Tête-Retournée, qui a le pouvoir de changer le passé. Sur leur route semée d’embûches, Hopper et ses amis retrouveront les féroces cochons-guimauve ainsi que l’ancienne partenaire d'aventures de Meg, bien décidée à retrouver sa place de meilleure aventurière. Au terme de cette aventure surnaturelle et épique au cœur de ses origines, Hopper et ses trois amis apprendront le pouvoir libérateur de la vérité et de l’acceptation de soi. Une grande partie de ce deuxième opus –le premier ayant également été soutenu par screen.brussels - sera fabriquée dans la Brussels Animation Valley (26 500/30 500 jours) où évolueront une quarantaine d’artistes bruxellois.es. Le projet comptera aussi sur les talents musicaux du groupe Puggy pour la bande son.
Le corset
Long-métrage d’animation produit par Beside Productions (Braine-l’Alleud) et Eddy Cinéma (France), réalisé par Louis Clichy (France), et co-écrit par Franck Salomé (France) et Louis Clichy (France). Christophe, fils d’agriculteur d’une dizaine d’années, sensible et maladroit a du mal à trouver sa place au sein de sa famille. Pour ne rien arranger, il a de sérieux problèmes d’équilibre : il penche ! Il penche au point de tomber, partout, tout le temps. Loin d'attirer l'attention de son père Jean, homme bourru et costaud, qui le néglige ordinairement. Christophe se voit alors affublé d’un corset orthopédique qui l’entrave. Christophe se découvre alors un super pouvoir d'imagination : celui de faire basculer l'horizon et de tout envoyer valser. Ce long métrage sera à moitié réalisé à Bruxelles (220/418 jours) où se déroulera une partie de la post-production (33/121 jours). 18 technicien.ne.s travailleront sur le projet et les prestataires tels que l’Enclume (Molenbeek) et Dame Blanche (Etterbeek) seront en charge de l’animation et du son.
Olivia et le tremblement de terre invisible
Long-métrage d’animation coproduit par Panique ! (Bruxelles), Terremoto AIE (Espagne), Vivement Lundi ! (France) et Pájaro (Chili). Ce projet est réalisé par Irene Iborra (Espagne), écrit par Irene Iborra, Maïte Carranza (Espagne) et Julia Prats (Espagne). Olivia, une adolescente de 12 ans, son petit frère Tim et leur mère Ingrid, vivent dans un quartier riche de Barcelone. Un jour, leur électricité et leur gaz sont coupés. Olivia commence à se rendre compte que quelque chose ne va pas. Ingrid, leur mère, n'a plus de travail et n'arrive plus à faire face à leur précarité. Ils sont expulsés de leur logement et se retrouvent hébergés dans un squat en banlieue pauvre. Olivia et sa famille se retrouvent du jour au lendemain dans une nouvelle vie, loin du confort dont elle disposait auparavant. Pour protéger Tim de la dure réalité, elle invente qu'ils vivent et tournent dans un film dont ils sont les protagonistes. Après les Panique au village de Patar et Aubier et Sauvages de Claude Barras (tous deux déjà soutenus par screen.brussels) ce long métrage est une nouvelle opportunité de poursuivre le développement de la filière stopmotion dans la Brussels Animation Valley (125 jours). On compte 7 technicien.ne.s bruxellois.es. qui participeront au projet, ainsi que Studio l’Équipe (Evere) pour les bruitages et Alea Jacta (Saint-Gilles) pour le montage son et le mixage.
Ewilan’s Quest
Série d’animation coproduite par Vivi Films (Koekelberg) et Andarta Pictures (France) réalisée par Paul Leluc (France), écrite par Justine Mettler (France) et Eve Ceccarelli (France) et Fabien Daphy (France). La série est une adaptation du roman de Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan. Camille a été adoptée à l'âge de 7 ans. Elle n'a aucun souvenir de son passé. Ce vide la hante : d'où vient-elle ? Qui est-elle ? Camille ne se sent pas à sa place où qu'elle soit. Rien d'étonnant à cela : à 13 ans, elle est accidentellement transportée dans un autre monde, Gwendalavir, et comprend que c'est de là qu'elle vient. Ici, elle s'appelle Ewilan. La jeune fille a l'impression de renaître. Avec son ami Salim, qui n'hésite pas une seconde à la suivre, Camille/Ewilan part à la découverte de cet univers aussi merveilleux que menaçant. Cette série destinée à un jeune public sera en partie fabriquée à Bruxelles (330/416 jours), au cœur de la Brussels Animation Valley : au Studio Souza et chez Sonhouse (Koekelberg). Ce qui représente près d’un an de travail pour une quinzaine d’artistes bruxellois.e.s de l’animation.
Deux séries de fiction belges
Ethernel
Série télévisée produite par Helicotronc (Saint-Gilles), réalisée par Nicolas Boucart et Olivier Tollet (Bruxelles), écrite par Olivier Tollet, Romain Renard et Chloé Devicq (Bruxelles). Au hasard d’une expérience scientifique, les morts peuvent désormais communiquer avec les vivants via une borne : l'ETHERNA. David Novack, ancien flic de la PJ hanté par la mort de sa femme, travaille dans une nouvelle brigade, les Talkers, chargée de faire la déposition des victimes postmortem. Une enquête de routine va exploser ses certitudes, l’amenant à revisiter son passé et révélant ses plus pesants secrets. Pour cette série de 6 épisodes de 50 min, le tournage se fera presqu’entièrement à Bruxelles (42/50 jours), tout comme la post-production (100/120 jours). On notera que 21 technicien.ne.s rejoignent l’équipe, dont 5 chef.fe.s de poste, et que plusieurs sociétés bruxelloises viendront apporter leur expérience comme Boxon (Ixelles) pour le laboratoire et studio son, Eye-Lite (Schaerbeek) pour la caméra et l’électro, Audiosense (Evere) le matériel son et Benuts (Ixelles) pour les effets spéciaux. Le casting se composera d’artistes bruxellois.es tel que Vanessa Comapgnucci (Arthur, La Part Du Lion) dans le rôle principal, Alexia Depicker (Unité 42, Fugazi), Gilles De Schryver (All of us, Hasta la vista), Jean-Pierre Baudson (Ciné Palace) et Tibo Vandenborre (1985, Tueurs, Niet Schieten, Dode Hoek.. ) dans des rôles secondaires.
Pays Noir
Série télévisée produite par Sequel prod (Forest), réalisée par Maxime Pistorio et Benjamin Viré (Bruxelles), écrite par Etienne Bloc (Saint-Gilles), Christophe Beaujean (Forest) et Camille Didion (Bruxelles). Pays Noir nous raconte la rencontre improbable de Giulia et Lykoz. Giulia se fait injustement renvoyer de son cabinet d’avocats d’affaires. Pour rebondir, elle n’a d’autre choix que de s’associer avec Lykoz, un client qu’elle a volé à son ancien patron pour se venger. Elle cherche désespérément des clients, il cherche désespérément de l’argent pour financer le Street Tease, sa salle de concert en perte de vitesse. Pour cette série de 8 épisodes de 52 min essentiellement tournée à Charleroi, la post-production aura principalement lieu à Bruxelles (128/160 jours). 13 technicien.ne.s participeront également au projet dont 5 chef.fe.s de poste, ainsi que Boxon (Ixelles) pour la post-production image et son. Cette série met à l’honneur plusieurs artistes bruxellois.es : Young LO, TBC, Hamza Essalouh (Les Chroniques du Charbon), Leonard Berthet-Rivière (Comme au ciel, Champ Libre) et Toni Cecchinato (Les invasions barbares, Les dossiers de l’écran).
Trois documentaires
Famille choisie
Long-métrage documentaire produit par Rayuela Productions (Schaerbeek), réalisé et écrit par Elisa Vandekerckhove (Ixelles). Massi, Adrien, Lylybeth et Joy sont quatre artistes non-binaires à un tournant de leur carrière sur une scène drag en pleine ébullition à Bruxelles. Alors que cette famille choisie est soudée et solidaire, leur famille de sang a souvent des difficultés à comprendre leur identité et leur métier. Leurs shows, parfois très drôles, parfois très sombres, souvent les deux, s’inspirent directement de leurs combats quotidiens. La scène leur permet d’exprimer leurs identités de genres. C’est aussi leur gagne-pain et le lieu où iels puisent l’énergie pour forcer le passage dans notre société. Pour ce documentaire de 70 minutes, on compte 17/22 jours de tournage à Bruxelles et 170/170 journées de post-production, soit de l'emploi pour 6 technicien.ne.s bruxellois.es, dont 4 chef.fe.s de poste. Du côté des prestataires, on note le concours de Charbon Cinéma (Forest) pour le labo image et l’étalonnage, Chocolat Noisette (Bruxelles-Ville) pour la post-production son et Camescoop (Molenbeek) pour le matériel de tournage.
Timeline
Série documentaire coproduite par Abyssal (Forest) et Jugaad (Anderlecht), réalisée et écrite par Robin Knudsen (Etterbeek) et Thomas Duprel (Bruxelles-Ville). Timeline plonge au cœur de l'histoire riche et captivante du hip-hop belge, explorant plus de 40 ans d'évolution culturelle à travers huit épisodes palpitants. Cette série de 8 x 26 min entièrement tournée (20 jours) et post-produite (100 jours) à Bruxelles. 11 technicien.ne.s bruxellois.es, viendront prêter main forte au projet, accompagné.e.s des prestataires Eye-Lite (Schaerbeek) pour la caméra et la lumière, et Cine Qua Non (Ixelles) pour la machinerie et la régie.
The deal with Iran
Série documentaire produite par Diplodokus (Leuven), réalisée et écrite par Maarten Stuyck et Lennart Stuyck (Flandre). The Deal with Iran est une série documentaire en trois parties dans laquelle ce qui semble n'être qu'un fait divers ouvre la porte aux coulisses de la politique internationale. Dans ce thriller d'espionnage, l'arrestation d'un couple de réfugiés iraniens par la police belge et les répercussions qui s'ensuivent pour le régime iranien débouchent sur un dilemme moral sur la vie et la mort, où le noir et le blanc se mélangent dans le gris le plus terne. Cette série de 3x50 minutes sera partiellement tournée (12/40 jours) et entièrement post-produite (188 jours) à Bruxelles. Le projet sera encadré par 5 technicien.ne.s bruxellois.es dont 3 chef.fe.s de poste, ainsi que les prestataires SondR (Schaerbeek) et TGIF (Watermael-Boitsfort) pour le son, et Camescoop (Molenbeek) pour la caméra.
Une session exceptionnellement accrue
Une fois n’est pas coutume, devant la grande qualité et pertinence des projets soumis et la somme des montants à investir dépassant largement le budget habituel, le Conseil d’Administration de screen.brussels a décidé d’allouer un budget plus important à cette 24è session - soit 1,6M au lieu de 1M € - pour soutenir les talents et entreprises du secteur audiovisuel bruxellois.
Les deux prochaines sessions rassemblées
Concrètement, cela implique une adaptation de l’organisation du calendrier des sessions pour 2024. Il a été ainsi décidé de rassembler les deux prochaines sessions (mai et septembre) en une seule, avec une deadline pour la remise des projets fixée au 31 mai 2024, et de consacrer à cette session le solde du budget annuel, soit 1.367.000€.
À Bruxelles, toujours autant de talents
Sur ces 14 projets, 12 sont portés par des sociétés de production installées à Bruxelles, et réalisés pour 60 % par des Bruxellois.e.s (13/21 personnes). En terme de genre, la part de productrices et de réalisatrices avoisine les 30%.
Quatre projets pour la Brussels Animation Valley
Avec trois longs-métrages et une série d’animation, ce sont 4 projets qui viennent remplir les plannings de de la Brussels animation Valley et particulièrement des studios de Nwave, l’Enclume, Studio Souza et Panique !. Les artistes et talents de l’animation bruxellois.e.s vont en effet s’atteler aux projets Chickenhare 2 – après le succès du premier opus – Olivia et le tremblement de terre invisible, et Le corset ; ainsi qu’à la série jeune public Ewilan’s Quest.
Un retour important pour l’économie de la Région
*En investissant 1 633 000 euros dans les 14 projets retenus, on estime à plus de 23 M€ les dépenses générées en salaires et en carnets de commandes des entreprises. Si l’on ôte du calcul le projet d’animation Chickenhare 2 au rendement exceptionnel, on note que chaque euro investi par la Région génèrera plus de 8,5€ de dépenses dans la filière audiovisuelle bruxelloise.