Bruxelles, capitale pour le secteur audio-visuel
En cette fin 2023, screen.brussels présente les résultats de l’investissement de la Région de Bruxelles-Capitale dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel, permettant de mettre à l’emploi de nombreux talents et de remplir le carnet de commande d’entreprises spécialisées. En observant les investissements de 2023 ainsi que les tendances depuis la création du mécanisme en 2016, on peut observer que le fonds régional renforce son rôle de soutien capital pour l’industrie culturelle et créative de l’audiovisuel, et par là pour l’économie régionale.
« A l’heure du bilan de l’activité de screen.brussels, je me réjouis de l’efficacité du dispositif mis en place, au bénéfice des talents et des sociétés de la Région de Bruxelles-Capitale. Cette année, plus de 3 millions d’euros ont été investis dans 29 projets qui devraient générer au minimum 24 millions d’euros de dépenses audiovisuelles directes. Depuis 2016, on compte au moins 206 entreprises du secteur créées ou relocalisées dans la Région. Les projets soutenus ont par ailleurs été réalisés à 69% par des Bruxellois.e.s et produits à 74% par des maisons de production installées à Bruxelles ! » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.
Cette année encore, le mécanisme de soutien a donc porté ses fruits, avec un investissement dans 29 projets : 14 longs-métrages, 4 projets d’animation, 8 documentaires et 3 séries.
Un soutien très sollicité, et compétitif
Avec un taux de sélection tournant autour des 37% (voire 30% si l’on tempère avec les nombreux documentaires de la session 22), l’investissement de screen.brussels a été sollicité à 78 reprises, et s’avère donc très compétitif pour les maisons de production. Le fonds d’investissement a ainsi soutenu 29 projets, portés à 76% par des sociétés de productions établies à Bruxelles (14% en Wallonie et 10% en Flandre). Le montant total des demandes (pour un budget disponible de 3,1M €) s’élevait à 6,3M €, avec des promesses de dépenses de près de 50M € dans le secteur audiovisuel uniquement. Et de noter que screen.brussels est le seul fond régional partenaire dans 80% des projets.
Des talents confirmés et émergents
Par ses investissements dans les projets, screen.brussels permet de mettre à l’emploi de nombreux talents – et sociétés prestataires en Région de Bruxelles-Capitale. A la réalisation des projets par exemple, on peut souligner la présence de Solange Cicurel (TKT), Fabrice Du Welz (Maldoror) Guillaume Senez (Une part manquante), Stéphane Liberski (L'art de rien) ou Savina Delicour et Vanya Leturq (Pandore, saison 2). Mais on compte également sur les talents émergent – dont la plupart témoignent de l’aspect multiculturel de Bruxelles – comme César Diaz (Mexico 1986), Jawad Rhalib (Puisque je suis née), les Frères Ish Ait et Monir Hamou (BXL), Jonas d’Adesky (Temps morts) Maja Ajmia Yde Zellama (Têtes Brûlées) . Idem pour les sociétés de production soutenues, entre habituées (Artemis, Kwassa, Scope, Wrong Men,Umedia, Vivi Film, Panique !) et les premiers dossiers de Kozak film, R&R production, Panenka BXL.
La coproduction européenne n’est pas en reste
Le secteur cinéma et audiovisuel belge est traditionnellement porté vers les coproductions avec ses voisin européens. La filière bruxelloise a travaillé cette année sans surprise le plus souvent avec la France – de loin le premier partenaire – ainsi que le Luxembourg, l’Italie, le Portugal, mais aussi le Rwanda et l’Ukraine.
Bruxelles, de plus en plus présente à l’image…
Nous pouvons nous réjouir d’un des effets induits de l’action de screen.brussels, à savoir les retombées en terme d’image. De plus en plus de scénaristes et réalisateur.trice.s s’emparent de Bruxelles pour y situer leur histoire. Inspirante en tant que ville-monde, ville région multiculturelle, elle se retrouve au scénario de projets à succès comme BXL, Pandore Saison 2, Têtes brûlées, La vocation, ou encore Nino dans la nuit, Louise, TKT et Fils de, essentiellement tournés à Bruxelles. Cette année, cela représente 16 projets soutenus (sur les 29) qui portent Bruxelles à l’image, soit 55%.
…et rayonne, bien au-delà de nos frontières
Nombre de projets récemment soutenus connaissent – ou sont promis à – une belle visibilité. A l’international, les projets 2023 comme Marie-Antoinette, Saison 2, Une part manquante, Maldoror, Marcel et Monsieur Pagnol, Fils de … feront rayonner les talents de la Région de Bruxelles-Capitale. Notons également le beau succès des films Augure de Baloji, récompensé à Cannes dans la section Un Certain Regard et qui représentera la Belgique pour les Oscars 2024 , Le syndrome des amours passées de Anne Sirot et Raphaël Balboni, présenté à la Semaine de la Critique cannoise, Quitter la nuit de Delphine Girard, récompensé par le prestigieux prix du public à la Mostra de Venise, ou Un Silence, le dernier film de Joachim Lafosse sélectionné à San Sebastian.
La Brussels Animation Valley toujours en plein essor
Le talent et l’expérience des studios d’animation - situés essentiellement dans la Brussels Animation Valley à proximité du canal – continue d’engranger des projets de premier plan sur la scène européenne. En 2023, ce sont 4 projets d’animation qui ont été soutenus, représentant 20% du budget total de l’investissement. A noter que parmi ces projets, 3 sont des séries en coproduction internationale (minoritaire belge donc), ce qui représente une nouvelle corde à l’arc de nos studios et des talents qui y travaillent chaque jour.
Une mécanisme efficace, et capital
En conclusion, les résultats de cette année confirment les tendances observées depuis la création de screen.brussels, à savoir le rôle central de soutien et de structuration d’un secteur vecteur d’emploi, d’essor économique et de rayonnement pour la Région de Bruxelles-Capitale. Qu’il s’agisse de la place de screen.brussels comme seul fonds régional dans 80% des cas, du nombre de talents et de prestataires soutenus, de l’expertise nationale et des co-productions avec nos voisins qui confirment la place de Bruxelles sur la carte européenne du secteur, et enfin de retombées économiques attendues et potentielles engendrées par les centaines de projets – la Région de Bruxelles-Capitale soutien l’industrie audiovisuelles, qui le lui rend bien.