Session 17

Soutien exceptionnel au cinéma et à l’audiovisuel bruxellois: 20 projets financés lors de la 17ème session de screen.brussels

17è session pour screen.brussels qui investit plus d’1,75 million d’euros dans la production de 20 projets, devant rapporter plus de 14 millions en dépenses audiovisuelles à Bruxelles et majoritairement produits en Belgique et par des sociétés de production bruxelloises. On notera la présence de 14 femmes sur 30 à la réalisation (46%) et de deux coproductions avec le Maroc. Les projets se répartissent en 8 longs-métrages de fiction, 5 séries télé, 2 projets d’animation, 3 documentaires et 2 séries digitales.

8 longs-métrages de fiction

Fuga

Long-métrage produit par Clin d’œil Films (Beauvechain) et Tu vas voir (France) et SNG Film (Pays-Bas). Réalisé et écrit par Mary Jiménez et Bénédicte Liénard (Bruxelles). Au coeur de l’Amazonie, Saor, jeune indien androgyne, vient enterrer celle qui fût sa maîtresse dans son village natal. Dans sa mort, Valentina a emporté ses secrets. En rencontrant ceux qui furent ses amis, Saor plonge dans les souvenirs. Il perce les non-dits et va peu à peu comprendre la vie de celle qu’il a aimé, jusqu’à l’effroi. Une grande partie de la post-production son et image sera réalisée à Bruxelles, chez Boxon (Ixelles) pour le montage son et le laboratoire, Benuts (Etterbeek) pour les VFX, Babel central (Anderlecht) pour les sous-titrages et Twilite (Bruxelles-Ville) pour la location de l’éclairage. Une demi-douzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s seront mis.es à contribution, dont quatre chef.fe.s de poste.

La bête dans la jungle

Produit par Frakas (Liège), ce long-métrage est coproduit avec Aurora Films (France) et WILDart Films (Autriche), La bête de la Jungle est l’adaptation de la nouvelle éponyme d’Henry James publiée à l’origine en 1903. Réalisé par Patric Chiha (France), ce huis-clos va entraîner le spectateur dans le monde de la nuit avec le choix de Bruxelles, et particulièrement du Mirano, comme lieu de tournage principal. La production viendra donc déposer ses caméras à Bruxelles durant 20 sur les 30 jours prévus pour le tournage. Plus de 25 membres de l’équipe technique, dont la plupart des chef.fe.s de postes, proviennent de la Région de Bruxelles-Capitale. Une partie non négligeable de la post-production s'y déroulera également. Les bruitages ont été confiés au studio l’Équipe (Evere) tandis que la société Eye-Lite (Schaerbeek) fournira du matériel de pointe (caméras, lumières, etc.) aux équipes techniques. Le studio de post-production Charbon-Studio (Forest) est également partie prenante dans l’aventure.

Le bleu du caftan

Long-métrage produit par Velvet Films (Forest), coproduit avec Les films du nouveau monde (France) et Ali N’Production (Maroc). Le bleu du Caftan est le nouveau projet de Maryam Touzani. Cette réalisatrice, déjà co-scénariste avec Nabil Ayouch par le passé, a reçu de nombreux prix en festival dont le FIFF pour son premier long-métrage intitulé Adam. En s’intéressant à l’amour entre deux individus dans la médina de Salé au Maroc, ce long-métrage évoque l’homosexualité dans des communautés et des environnements où le sujet est encore tabou. Le premier rôle du film a été confié à la comédienne bruxelloise Loubna Azabal. Plusieurs femmes occupent des postes clés dans Le bleu du Caftan. Citons à titre d’exemple principal la Bruxelloise Virginie Surdej qui avait déjà travaillé par le passé avec Maryam Touzani sur Adam et avait, entre autres, remporté le Magritte de la meilleure image en 2018 en tant que directrice de la photographie pour Insyriated (2017) de Philippe Van Leeuw. En tout, une demi-douzaine de personnalités bruxelloises reconnues par le milieu, feront partie du projet. La location du matériel de type caméras et éclairages sera assuré par la société Panavisions Brussels (Schaerbeek).

Le plus vivant possible

Produit par Versus production (Liège), et coproduit avec Haut et Court (France), The Reunion (Gand) et Colonelle Films (Canada), Le plus vivant possible est le premier long-métrage de la réalisatrice bruxelloise Delphine Girard. Son court-métrage avait remporté une ribambelle de prix et a été nommé aux Oscars en 2020. Celui-ci a servi de base pour ce projet d’envergure de cette une ancienne étudiante de l’Insas (Bruxelles). Près de trois quart du tournage se déroulera à Bruxelles avec 21 jours sur 27 prévus. Une partie importante de la post-production s’effectuera également dans notre capitale. Le Studio L’Équipe (Evere), Audiosense (Evere) ainsi que Boxon (Ixelles) fourniront du matériel et/ou des services dans le cadre de la réalisation de ce long-métrage. A ces prestataires s’ajoutent le spécialiste du SFX Level 9 (Forest), L-Productions (Uccle) et le spécialiste de Motion Graphic Design & VFX Sam Bodson (Saint-Gilles). Une attention particulière est accordée à la parité hommes/femmes sur le tournage mais également lors de l’ensemble du processus de fabrication de ce film. Les femmes sont au nombre de 18 parmi les 29 technicien.ne.s bruxellois.e.s engagé.es pour travailler sur ce projet.

Panzi

Ce long-métrage est produit par Scope Pictures (Ixelles) avec 1Divided (France), écrit et réalisé par Marie-Hélène Roux avec l’aide de Jean-René Lemoine. Panzi est un biopic tiré du livre éponyme publié en 2014. Cet ouvrage est écrit par Denis Mukwege (RDC), surnommé « L’homme qui répare les femmes » et diplômé de l’Université Libre de Bruxelles ainsi que par Guy-Bernard Cadière, actuellement chef de service au CHU Saint-Pierre de Bruxelles. Ces deux hommes sont connus pour leur combat dans l’est du Congo, le Dr Mukwege ayant été prix Nobel de la paix en 2018 pour ses nombreuses opérations sur des femmes mutilées. Panzi, le film de leur histoire, sera tourné en partie à Bruxelles avec 41 jours de tournage prévu sur 176 dans notre capitale. La post-production sera quant à elle très bruxelloise avec 114 jours sur les 135 prévus à Bruxelles. Ce film de dimension internationale va porter la parole de milliers de femmes (encore) sujettes à des violences en Afrique et dans de nombreux pays du monde. Plus de 30 chefs de postes et technicien.ne.s bruxellois.e.s sont prévu.e.s dans l’équipe qui va travailler sur le projet. L’actrice belge Babetida Sadjo, Magritte 2016 pour le meilleur second rôle dans Waste Land sera présente dans le film. Une opportunité pour elle de s’insérer dans un casting prestigieux avec notamment Tim Roth (Reservoir Dogs, Lie to Me, Novecento Selma), et Djimon Hounsou (Blood Diamonds, Les gardiens de la Galaxie, Gladiator) dans les rôles principaux. De nombreuses sociétés basées en Région de Bruxelles-Capitale vont apporter leur expertise : Testov, Dragon Capital and Production (Saint-Josse), le studio L’EQUIPE (Evere), PS MA SŒUR (Uccle) d’Anais Letiexhe spécialiste en post-synchronisation, le studio de mixage aGeNT Brussels ainsi que le studio de montage son Chocolat noisette (Bruxelles-ville). Caligo (Anderlecht) s’occupera des décors et SLM (Uccle) supervisera la post production. TSF Belgique (Schaerbeek) fournira de l’équipement aux équipes lors des tournages.

Reines

Ce long-métrage est produit par Need Productions (Uccle) avec Petit Film (France), Key Film (Pays-Bas), Deuxième Ligne (France) et Montfleuri Productions (Maroc), écrit et réalisé par Yasmine Benkiran. Il aborde la question de l’incarcération au Maroc avec au programme une longue cavale dans les majestueuses plaines rougeoyantes de l’Atlas. Ce film tourné en arabe évoque la parentalité. Il s’agit d’un road movie qui met les femmes à l’honneur. La traduction et les sous-titres seront confiés à Des airs (Saint-Gilles). Ce sont deux Bruxelloises qui assureront les postes de cheffe déco et cheffe costumière. La mise en scène sera assurée par Emily-Jane Torrens (Kursk, Emma Peeters, etc.). Plusieurs technicien.ne.s bruxellois.e.s seront également mobilisé.e.s (images, costumes, production). Le Studio L’Équipe (Evere) ainsi que Eye-Lite fourniront leur expertise tandis que Be digital, spécialiste VFX, s’occupera de la réalisation d’effets spéciaux numériques. Stempels Films (Anderlecht) ouvrira les portes de son laboratoire pour Reines. Enfin, Key Grip Systems (Schaerbeek) fournira du matériel pour les tournages.

Sauver Mozart*

Long-métrage produit par Saga Film (Ixelles) coproduit avec Deal Productions (Luxembourg) et Film-Line Productions (Allemagne). Projet réalisé par Gérard Corbiau (Bruxelles) et écrit par Andrée Deltour dans une adaptation du roman éponyme de R. Jerusalmy. Salzbourg, 1939. La ville de Mozart devient la capitale culturelle du Reich. Otto n’aime que la musique et crie sa colère envers une culture juive reniée, bafouée par l’occupant. Le salut passera par la résistance, au péril de sa vie. Ce projet encore inspiré du monde de la musique signe le retour du coupe de réalisateur de son épouse scénariste (Farinelli, Le Roi danse et du Maître de Musique). Dans l’équipe, on retrouvera une petite poignée de 4 technicien.ne.s bruxellois.e.s, et parmi les prestataires, Eye-Lite (Schaerbeek) à la location de matériel et Boxon (Ixelles) à la post-production image et montage. Au casting de cette coproduction internationale, on notera les prestations de Gabriel Byrne (The Usual Suspects, In Treatment, Vikings, Le Capital), et de Alan Cumming (Instinct, X-Men The Good Wife, Golden Eye) ou encore de Ulrich Tukur (La vie des autres, Amen, Le Ruban Blanc).

*Le film n'est plus soutenu financièrement par screen.brussels (update 23/11/21)

The Belgian Wave

Long-métrage produit par Take Five (Saint-Gilles) réalisé par Jérôme Vandewattyne (Bruxelles) et écrit par Kamal Messaoudi et Jérome Di Egidio (Bruxelles). Au début des années 90, le journaliste Marc Varenberg et son caméraman disparaissent dans des circonstances mystérieuses alors qu’ils enquêtent sur la Vague Belge (une série d’observations d’Ovni survenus entre 1989 et 1993). Près de trente ans plus tard, deux webreporters rouvrent l’enquête pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Projet de long-métrage ayant obtenu l’aide de la FWB pour la production en conditions légères, The Belgian Wave viendra tourner 19 sur les 23 jours prévus à Bruxelles, là où toute la post-production sera effectuée. Les prestataires bruxellois seront ainsi mis à contribution pour les caméras, la machinerie et lumières respectivement chez Eye-Lite, KGS et TSF (Schaerebeek), le matériel son, l’étalonnage chez Audiosense (Evere) et Mannexen Pix (Ixelles), la post-production son et le montage chez Chocolat noisette (Bruxelles-Ville) et Carbone 14 (Saint-Gilles). Une équipe très bruxelloise menée par un trio de réalisateurs scénaristes entraînant une dizaine de technicien.ne.s de la capitale.

5 séries télé

Attraction

Série produite par Les Gens (Schaerbeek), réalisée par Indra Siera et écrit par Sophia Perié et Barbara Abel (Bruxelles). Agathe est une femme au foyer aisée, mère de deux enfants et résidant dans une maison élégante. Le jour où elle est saisie de doute quant à la fidélité de son mari, elle découvre alors que Fred cache un monstrueux secret. Cette série à suspense de 6 x 52 min, sélectionnée par le Fonds des séries RTBF/FWB comptera 19 jours de tournage et 50 jours de post production à Bruxelles. Avec les deux autrices, on compte une petite dizaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s mobilisé.e.s par ce thriller très féminin.

Ennemi public (Saison 3)

Série produite Entre Chien et Loup (Schaerbeek) réalisée par Matthieu Frances (Bruxelles) et Gary Seghers (Wallonie), et écrite par une équipe bruxelloise Matthieu Frances, Gilles De Voghel, Christopher Yates, Chloé Devicq, Christophe Beaujean et Camille Didion. Au cours des 6 épisodes de 52 min, on suit Chloé qui, pour retrouver sa sœur disparue va devoir replonger Béranger dans son passé criminel au risque de réveiller son instinct de tueur. Retour donc pour une troisième saison d’une série RTBF/FWB à succès, avec l’intégralité de la post-production se déroulant à Bruxelles. Plus d’une vingtaine de technicien.ne.s bruxellois seront à l’œuvre, ainsi que de nombreux comédien.ne.s de la capitale dans des rôles principaux – Stéphanie Blanchoud, Angelo Bison, Clément Manuel et Pauline Etienne. Seront aussi mises à contribution les sociétés bruxelloises Boxon (Ixelles) pour la post-production son et image et, Rec’n Roll (Schaerbeek) pour le bruitage et Eye-Lite (Schaerbeek) pour la location du matériel.

Hostage

Série produit par Lunanime (Flandre) avec Kârnfilm (Suède) qui s’inscrit dans la pure tradition du polar scandinave et se base sur le roman de Kristina Ohlsson. Hostage est la seconde saison de Stockholm Requiem. Ses six épisodes intenses de 45 min couvrent une seule journée et une seule crise : un détournement d'avion. Les pirates de l'air veulent la libération de Said Kehlifi, un universitaire syrien arrêté dans des circonstances obscures par les services secrets suédois. Une grande partie des jours de tournages auront lieu à Bruxelles (20/56 jours). Une petite dizaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s seront mobilisé.e.s, tandis que les sociétés Sonhouse (Koekelberg) et Manneken-Pix (Bruxelles-ville) s’occuperont respectivement d’une partie de la post production son et image.

Marie-Antoinette

Série produite par Les Gens (Schaerbeek), coproduite avec Capa et Banigay (France) réalisée par Geoffrey Enthoven (Bruxelles) et Pete Travis (Londres), écrite Par un quartet de scénaristes londonien.ne.s Deborah Davis, Louise Ironside, Avril Russel et Chloe Moss. Cette série internationale historique de 8 x 52 min s’attache à dévoiler l’évolution de la jeune Dauphine Marie-Antoinette en la icône de la mode, libre, indépendante et charismatique. Un regard moderne et espiègle pour revisiter une figure célèbre et en révéler l’intelligence et la complexité. L’essentiel de la post-production de la série se déroulera à Bruxelles, avec 162 jours sur 220, dont Boxon (Ixelles) à la post-production son et image, KGS (Schaerbeek) et Elsen film Video (Evere) à la location de machinerie et caméra, Paprika (Schaerbeek) pour le laboratoire et Studio l’Équipe (Evere) au sous-titrage. Enfin, on comptera également 7 technicien.ne.s bruxellois.e.s à la manœuvre.

Roomies

Série produit par De Wereldvrede (Gand), réalisée et écrite par Kato De Boeck (Bruxelles) et Flo Van Deuren (Anvers). Bibi et Ama sont deux amies lesbiennes d'une vingtaine d'années. Dans l'espoir de devenir une meilleure version d'elles-mêmes, elles emménagent ensemble dans un appartement à Bruxelles. Chacune à sa manière, mais sous le même toit, elles arrivent à une nouvelle conclusion : faire son coming out n'implique pas de tomber le masque. Pour réaliser les 8 épisodes très bruxellois de 25 min, 30 des 32 jours de tournages se dérouleront à Bruxelles, et 110 des 115 jours de post-production seront effectués dans la capitale. La production mobilisera ainsi 26 technicien.ne.s et comédien.ne.s de la Région de Bruxelles Capitale dont les 5 chef.fe.s de poste. On notera la mise au travail des prestataires Bruks Media (Evere) ) la post-production son, Mikros (Schaerbeek) à l’image, Lites (Saint-Gilles) pour le matériel caméra et éclairage, Ciné qua non (Bruxelles-Ville) et Citizen Ciné services (Forest) pour la machinerie et le matériel.

2 projets d'animation

Interdit aux chiens et aux italiens

Long métrage d’animation produit par Lux Fugit Film (Anderlecht) coproduit avec la France (Les films du Tabour de Soie, Foliascope, Vivement Lundi !), l’Italie (Graffiti Film) et la Suisse (Nadasdy). Le projet est réalisé par Alain Ughetto (France) et relate à travers l’histoire de la famille du réalisateur venu d’Italie en France le parcours de tant de migrants transalpins partis à la recherche de l’eldorado. Ce projet d’animation est venu compter sur le talent d’une douzaine de technicien.ne.s bruxellois.e.s et sur l’expérience des prestataires comme Alea Jacta (Saint-Gilles) au montage image, Dame Blanche (Etterbeek) au montage son, du Studio l’Équipe au bruitage, de Imynda (Saint-Gilles) et Sondr (Schaerbeek) à la post-production. On reconnaîtra certaines voix bruxelloises également au casting, comme celle de Salomé Richard (Baden Baden, Rêves de jeunesse, La part sauvage) au côté de celles d’Ariane Ascaride ou de Gérard Meylan.

Night of the Zoombies

Long métrage d’animation produit par Umedia (Ixelles) coproduit avec Copperheart Entertainement (Canada) et Charades Productions (France). Le projet réalisé par un duo de Canadiens Ricardo Curtis et Rodrigo Perez-Castro, rompus aux productions d’animation avec les plus grands studios nord-américains. Après une épidémie de zombies au zoo de Colepepper, Gracie, un jeune loup des bois, doit convaincre un petit groupe d'animaux inadaptés de mettre de côté leur méfiance mutuelle pour sauver leur zoo de l'invasion des Zoombies ! Ce projet international comprend plus de 300 jours de fabrication dans les studios bruxellois de Mac Guff Belgium (Ixelles), 26 technicien.ne.s de la régions au travail durant de longs mois, plaçant à nouveau la Brussels Animation Valley en référence de fabrication de pointe, permettant d’attirer et pérenniser les talents du secteur dans la capitale.

3 Documentaires

En morgen heel de wereld

Documentaire produit par Diplodokus (Louvain) coproduit avec Rayuela Productions (Schaerbeek). Réalisé par Louisiana Mees (Bruxelles) coécrit avec Wederik De Backer (Bruxelles). Le projet dresse le portrait intime de quatre jeunes réfugiés au seuil de l'âge adulte. Ils vivent ensemble dans la communauté Juneco de Malines et sont soutenus par des éducateurs. À l'âge de 18 ans, ils doivent quitter le groupe et apprendre à vivre de manière indépendante. Ce documentaire s’adjoint les services de 7 technicien.ne.s bruxelloise.s dont la réalisatrice et l’ingénieur du son, tandis qu’une grande partie de la post-production son sera effectuée à Bruxelles auprès du Studio l’Équipe (Evere).

Lou, en plein cœur

Documentaire produit par Rayuela Productions (Schaerbeek), réalisé et écrit par François Gonce (Bruxelles), ayant travaillé comme réalisateur indépendant pour la RTBF notamment, et particulièrement sur l’émission The Voice (Saison 9) où il a appris à connaître Lou Boland, sujet du documentaire. Ce musicien, âgé de 23 ans, est aveugle et atteint d'un syndrome cérébral rarissime qui lui a pris beaucoup, mais lui a donné l'oreille absolue - et une façon d'être au monde tellement particulière. Exister en tant qu'artiste à part entière est sont plus grand défi. Un documentaire qui viendra tourner 10 des 13 jours prévus à Bruxelles, et dont la post-production sera intégralement réalisée à Bruxelles – soit 78 jours. Un projet quasi intégralement bruxellois, tant sur le sujet de l’artiste natif de Watermael-Boitsfort que dans l’équipe et ses technicien.ne.s, la production et les prestataires : Chocolat noisette (Bruxelles-Ville) pour la post-production son, ou Sondr (Schaerbeek) pour la post-production image.

Xx – Naar een gelijkwaardige toekomst

Documentaire produit par Cassette for timescapes (Gand) réalisé par Zaïde Bil, Sam Peeters, Heleen Declercq (Bruxelles) et Ischa Clissen (Schilde), et coécrit par ce quatuor avec Lieven Corthouts et Tim De Keersmaecker (Bruxelles) et Emmy Oost (Gand). XX - vers un avenir égalitaire (en français) est une série documentaire qui se penche sur 8 femmes et sur ce qu'elles trouvent important pour parvenir à une société plus égalitaire entre les femmes et les hommes. Une série qui s’attache à 8 personnalités – game changer – qui incarnent la diversité chacune à son niveau. En tout, 40 des 65 jours de tournage se dérouleront à Bruxelles, tandis qu’y sera effectuée l’intégralité de la post-production, sur 235 jours. Ainsi, une équipe de 10 technicien.ne.s et comédien.ne.s bruxelloi.e.s dont les chef.fe.s de postes sera mise à contribution, de même que l’expérience des prestataires comme The Fridge (Koekelberg) à la post-proudction image, le Studio l’Équipe (Evere) aux sous-titrage et Bruks media (Evere) à la post-production son et l’audiodescription. Un documentaire qui sera produit selon une structure horizontale où l’égalité des genres des équipes et les principes de co-création et de promotion de la diversité se reflèteront dans la fabrication comme dans le sujet.

2 séries digitales

La théorie du Y S 3

Série digitale produite par Narrativ Nation (Anderlecht), réalisée et écrite par Caroline Taillet et Martin Landmeters (Bruxelles). Gaspar et Joséphine sont ensemble depuis des années. Ils habitent à Bruxelles. À près de 30 ans, ils sont fusionnels et ont entière confiance l’un envers l’autre. Un jour, suite à un concours de circonstances, Gaspar, intuitif, embrasse leur voisin d’en face. La théorie du Y plonge dans le monde LGBT bruxellois en suivant Gaspar, Joséphine, ainsi que les personnages de Mika, Claire et Romy à travers l'exploration de leurs orientations sexuelles. L’intégralité du tournage de la troisième saison de la série très bruxelloise se déroulera encore à Bruxelles, avec 18 jours prévus. L’ensemble de l’équipe, soit 57 technicien.ne.s et comédien.ne.s proviennent de Bruxelles, tandis que viennent prêter main forte les prestataires de Eye-Lite (Schaerbeek) pour la location du matériel caméra et éclairage, KGS (Schaerbeek) pour la machinerie, Audiosense (Evere) pour le matériel son et Demute (Koekelberg) pour la post-production son.

Le trou

Série digitale produite par Big Trouble in Little Belgium (Mons), écrite et réalisée par Benjamin Viré et Manon Henry (Bruxelles) avec l’aide au scénario de Etienne Bloc (Bruxelles). Les membres d’une salle d’écriture d’un nouveau projet d’émission pour la RTBF font la découverte d’un Trou mystérieux planqué dans une remise à décors. Véritable puit sans fond, portail vers une autre dimension, Le Trou devient rapidement la projection des peurs et espoirs des auteurs narcissiques, qui soudainement découvrent et apprennent la force de l’union autour d’un secret commun. Cette comédie sous forme de série digitale dans l’univers du stand-up sera tournée intégralement à Bruxelles, soit 18 jours de tournage. Ainsi, les talents d’une dizaine de technicien.ne.s et comédien.ne.s bruxellois.e.s dont les réalisateurs et chef.fe.s de poste, seront mis à contribution. La post-production sera également entièrement réalisée à Bruxelles, soit 56 jours pour mettre au travail les sociétés de location de matériel régie, éclairage machnierie, caméra et son, respectivement Citizen Ciné services (Forest), Eye-Lite (Schaerbeek), KGS (Schaerbeek), Lites (Saint-Gilles), Audiomania (Schaerbeek) et Chocolat noisette à la post-production son.

De nombreuses réalisatrices

Sur les 30 personnes à la réalisation, on compte 14 femmes, soit 46% : Louisiana Mees (En morgen heel de wereld), Mary Jimenez et Bénédicte Liénard (Fuga), Karin Fahlen (Hostage), Caroline Taillet (La théorie du Y), Maryam Touzani (Le bleu du caftan), Delphine Girard (Le plus vivant possible), Manon Henry (Le trou), Marie-Hélène Roux (Panzi), Yasmine Benkiran (Reines), Kato de Boeck et Flo Van Deuren (Roomies), et Zaïde Bil et Heleen Declercq (XX).

Des projets majoritairement belges et bruxellois

On compte également 17 personnes venant de Bruxelles à la réalisation, soit 56% des réalisateur.trice.s. Parmi les projets, 12 sont majoritairement financés en Belgique, et 12 produits par des sociétés installées à Bruxelles –4 en Wallonie et 4 en Flandre.

Deux longs-métrages coproduits avec le Maroc

Notons que 2 sur les 8 longs-métrages soutenus seront coproduits avec le Maroc : Le bleu du caftan avec Ali N’Production et Reines avec Montfleuri Productions, toutes deux basées à Casablanca.

Soutien exceptionnel, retour pour la filière audiovisuelle bruxelloise.

Grâce un soutien complémentaire exceptionnel du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale pour un secteur touché par la crise, screen.brussels a pu investir au total plus de 1,75 million d’euros. Ce montant contribuant à mettre de nombreux talents bruxellois à l’ouvrage et de remplir les carnets de commande de sociétés spécialisées entrainera un retour dans l’économie régionale de près de 14 millions d’euros, soit quasiment 8 euros pour chaque euro investi.